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Constructeurs

Renaut tente de rassurer en vidéo

Publié le 23 novembre 2018

Par Alice Thuot
2 min de lecture
Thierry Bolloré, nommé provisoirement dirigeant de Renault après la chute de Carlos Ghosn, tente de rassurer sur l’avenir du groupe français, mais aussi de l’Alliance, à l’heure où règne le flou.

 

Il y a cinq jours, Carlos Ghosn, visé depuis des mois par une enquête du fisc japonais, était arrêté aux motifs de fraude fiscale et abus de biens sociaux. Avec, pour conséquence quasi immédiate, sa révocation au poste de président de Nissan après vingt ans de règne sans partage. La révocation de son poste de président du conseil d’administration Mitsubishi devrait survenir la semaine prochaine, tandis que Renault a placé provisoirement sa direction entre les mains de Thierry Bolloré. Toujours est-il qu’il est encore impossible de prévoir les conséquences directes de cet événement sur l’avenir de l’Alliance, dont Carlos Ghosn a été le créateur, et la place du constructeur français dans cette Alliance.

 

C’est dans ce contexte que Thierry Bolloré a pris la parole dans une vidéo de moins de deux minutes, qui se veut rassurante. "Après s’être réuni le 20 novembre dernier, le conseil d’administration du groupe Renault a mis en place une gouvernance provisoire dont j’ai été nommé responsable délégué général, une responsabilité dont je mesure pleinement l’importance", explique-t-il avant de rassurer sur les perspectives du groupe français et de l'Alliance.

 

"Préserver les intérêts du groupe Renault et la pérennité de l’Alliance"

 

"Dans cette situation particulière, je veux que vous sachiez que notre groupe est parfaitement organisé pour assurer la continuité de l’entreprise. Je veillerai à garantir cette stabilité et à garder le cap sur nos missions : préserver les intérêts du groupe Renault et la pérennité de l’Alliance." "Nos priorités sont claires, poursuit-il. Nous continuons à travailler avec nos partenaires, dont nos fournisseurs. Objectif : assurer la satisfaction des clients."

 

Un écho aux rumeurs persistantes faisant état d’un coup monté par Nissan afin d’empêcher une probable fusion entre Renault et Nissan ? En effet, selon plusieurs sources, les membres du conseil du groupe japonais avaient prévenu qu’ils n’étaient pas favorables à cette orientation et cherchaient un moyen de la bloquer. Cette vidéo a aussi été l’occasion pour Thierry Bolloré de rappeler que "Renault bénéficiera ces prochains mois d’une actualité forte et très positive" avec le lancement, notamment, de la nouvelle Clio. De quoi rassurer les investisseurs ?

 

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