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Constructeurs

Renault veut un démonstrateur de charge dynamique à Paris

Publié le 4 février 2019

Par Gredy Raffin
2 min de lecture
Selon nos informations, Renault projetterait de construire, en 2021, un démonstrateur de charge dynamique par induction dans les rues de Paris.

 

La recharge par induction va s'inviter sous le bitume parisien. Selon des sources proches du dossier, Renault projetterait de construire, en 2021, un démonstrateur de la charge dynamique dans la capitale française. Il servirait à prouver les avancées de cette technologie que l'industrie automobile considère avec grand intérêt depuis le début de la décennie.

 

Ce démonstrateur devrait être le fruit d'une collaboration avec la Mairie de Paris et une entreprise des BTP. Le site précis n'a pas encore été retenu. Renault va attendre une opportunité, en fonction des travaux de voirie programmés à cette période. Il s'agirait d'une étape sur un parcours qui prendra dix ans de plus avant d'atteindre la maturité, selon les convictions du constructeur français.

 

Une étude récente de Renault, réalisée avec la start-up Geotwin, est parvenue à la conclusion qu'il existe bien un marché pour la technologie de recharge dynamique par induction. En suivant les habitudes de roulage des véhicules dans Paris intramuros, aussi bien celles des particuliers que des professionnels, notamment les taxis et les VTC, il apparait que 20 à 30 % du parc VE trouverait un intérêt à disposer de cette solution technique. Des chiffres qui attendent d'être validés par une enquête à plus grande échelle.

 

La recharge par induction n'a plus rien d'un mirage. A titre d'exemple, BMW commercialise un dispositif à installer sur sa place de stationnement régulière, tel que dans un garage privé. Il faut désormais franchir le stade de la charge en mouvement. Renault a commencé à travailler sur ce sujet avec Qualcomm, à Londres en 2012. Le groupe français recherche désormais un nouveau partenaire pour l'accompagner. D'après nos informations, ce démonstrateur n'impliquerait pas forcément l'Institut Vedecom, dont Renault et Qualcomm sont membres.

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