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Constructeurs

Renault souhaite booster son usine sud-coréenne

Publié le 10 février 2021

Par Christophe Bourgeois
2 min de lecture
L'usine de Renault Samsung Motors est sous pression. Sa productivité est plus faible que celle des autres sites du groupe et les délais de livraison vers l'export ne sont pas en adéquation avec les ambitions de Renault.
L'usine de Busan en Corée du Sud où est produit le futur Arkana.

 

Selon l’agence de presse sud coréenne Yonhap, Renault souhaite augmenter la production et baisser les coûts de fabrication de la seule usine coréenne du groupe, située à Busan, à 450 km au sud de Séoul. L’année dernière, Renault Samsung Motors a promis d’améliorer la productivité de ce site de production pour obtenir la fabrication du XM3 destiné au marché européen sous l’appellation Arkana, qui sera disponible au printemps sur le Vieux Continent.

 

"Mais Renault Samsung n’a pas tenu sa promesse jusqu’à la fin de 2020 et le coût de production unitaire des XM3 dans l’usine de Busan est deux fois plus élevé que celui du Captur dans l’usine espagnole [de Renault], a indiqué Jose-Vicente De Los Mozos, vice-président en charge des fabrications et de la chaîne logistique de Renault, cité par YonhapCela montre clairement que l’usine de Busan traîne loin derrière les autres usines de Renault en termes de productivité et coûts (...) ».

 

Jose-Vicente De Los Mozos a indiqué que la survie de ce site doit passer une amélioration de la qualité, des coûts de production raisonnables et un temps de livraison vers les marchés étrangers plus courts. "Nous connaissons des difficultés sans précédent que nous n’avons jamais connues dans le passé. Si l’usine de Busan ne suit pas les directives, le groupe empruntera inévitablement une nouvelle voie [pour la survie]", a-t-il prévenu sans détour.

 

En 2020, les ventes de Renault Samsung Motors ont baissé de 35 %, à 116 166 unités, contre 177 450 l’année précédente. Si les ventes locales ont augmenté de 11 %, à 95 939 unités par rapport aux 86 859 d’un an plus tôt, les exportations ont dégringolé de 78 %, à 20 227 unités, après avoir atteint 90 591 unités en 2019. La diminution a été principalement causée par la suspension de la production du Nissan Rogue en mars dernier.

 

Construite en 1995, cette usine produit également d’autres modèles, à savoir la SM6 (Talisman), le QM6 (Koleos) et le Twizy ainsi que plusieurs moteurs. À fin décembre 2019, elle employait 2 032 collaborateurs.

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