Renault prête attention à Qualcomm Halo
En juin dernier, dans notre édition du Journal de l'Automobile 1163, nous vous présentions la solution mise en avant par Qualcomm lors du dernier salon EVS26 qui s'est tenu en mai à Los Angeles. Pour mémoire, le dispositif de la multinationale propose de recharger les véhicules électriques par induction, c'est-à-dire sans avoir recours à des câbles.
Lors d'une rencontre sur le stand de Qualcomm, Anthony Thomson, le vice-président, en charge du développement commercial et du marketing, nous confiait que, désormais, le Qualcomm Halo étant opérationnel, il s'emploierait à aller chercher des constructeurs partenaires.
Il semble qu'il ait trouvé une oreille attentive chez Renault. En effet, le constructeur a décidé de coopérer dans la phase de tests grandeur nature prévue à Londres qui implique par ailleurs des prestataires de services, des organismes d'Etat et autres acteurs économiques locaux. "Cette opération pilote a pour objectif d’évaluer la viabilité commerciale de la recharge sans fil des voitures électriques et de recueillir les avis des usagers de véhicules fonctionnant grâce à la technologie WEVC (Wireless Electric Vehicle Charging)", peut-on lire dans un communiqué accompagnant l'annonce.
Les tests démarreront à l'automne. "Notre participation à l’essai WEVC de Londres, aux côtés de Qualcomm, complète parfaitement le programme européen de recherche et de développement piloté par Renault, qui rassemble dix partenaires et qui a pour objectif de tester la recharge sans fil des véhicules électriques dans un cadre public, en privilégiant constamment la qualité des performances et la sécurité", explique Jacques Hébrard, directeur des projets avancés énergie & environnement chez Renault.
Sur le plan technique, il convient de rappeler que le rechargement par induction implique des modifications dans la structure des véhicules par rapport à leur actuel mode de conception. "Le déploiement de la technologie de recharge sans fil par induction exige qu’il y ait compatibilité entre les voitures et les installations de recharge, avec des normes communes européennes, voire, comme nous l'espérons, mondiales", confirme le responsable de Renault, à qui l'engagement aux côtés de Qualcomm pourrait permettre de prendre un coup d'avance, sinon de donner au moins du crédit à la solution.
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