Renault et Nissan reparlent fusion avant de s'intéresser au groupe FCA
Une fusion entre Renault et Nissan afin de rendre l'Alliance "indétricotable". Si Carlos Ghosn, ancien président de l'Alliance avait évoqué cette possibilité, la citant même comme l'une des sources de conflit entre les deux constructeurs et l'ayant conduit à son arrestation le 19 novembre 2018 sur l'aéroport de Tokyo, Jean-Dominique Senard avait pourtant balayé cette information d'un revers de la main, lors d'une conférence de presse le 12 mars 2019.
Mais selon le Financial Times, "Renault veut reprendre dans les 12 mois à venir les discussions avortées de fusion avec son partenaire Nissan avant de jeter son dévolu sur un autre constructeur, probablement Fiat-Chrysler". Le journal, confie également que Carlos Ghosn, alors président de l'Alliance avant déjà entamé des discussions, il y deux ou trois ans, avec FCA mais que le gouvernement avait manifesté son opposition à cette idée.
FCA, objet de toutes les convoitises
Pour l'instant aucun des constructeurs n'a confirmé l'information mais visiblement les signes d'intérêts pour Fiat-Chrysler se multiplient depuis le début du mois de mars 2019.
"Fiat n'est pas en mesure d'aller de l'avant comme ça pendant encore une longue période. Les marques américaines vont très bien, celles italiennes et européennes sont de plus en plus en difficulté", expliqué à l'AFP Giuseppe Berta, professeur à l'université Bocconi de Milan et ancien directeur des archives de Fiat. "Sur le long terme, on ne peut pas maintenir un déséquilibre aussi fort entre la partie américaine et la partie européenne", estime-t-il.
Selon le Wall Street Journal, PSA aurait approché le groupe automobile, mais la famille Agnelli aurait refusé toute opération comportant un important volet en actions PSA.
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