Renault Algérie pénalisé par… la Roumanie

Rien ne sort plus de l'usine algérienne de Renault, à Oued Tlélat. Depuis plusieurs jours, les équipes ont été forcées de cesser toute activité, faute de pièces à assembler sur les chaînes de production de la Symbol, a-t-on appris dans la presse locale.

La raison de ce chômage technique est à chercher du côté de la Roumanie, où sévit une vague de froid qui empêche de fabriquer les éléments nécessaires à la berline basée sur la Dacia Logan. Pour mémoire, le moteur de la Renault Symbol provient d'Espagne, mais l'essentiel du véhicule arrive de Roumanie. Une reprise des activités est attendue dans la semaine, estiment des sources proches.

L'an passé, le site a assemblé 20000 unités, soit en deçà des objectifs de 25000 exemplaires. Toutefois, fait-on avoir chez Renault, les perspectives offertes par la croissance du crédit à la consommation poussent à recruter une troisième équipe dans l'usine située proche d'Oran, pour soutenir la demande.

Peugeot va contribuer

Viendra ensuite un autre chantier tout aussi important, la croissance du bassin industriel. Renault cherche toujours à attirer des sous-traitants autour de son usine. Pour l'heure, seuls quatre partenaires ont été validés, "pour un taux d'intégration de 30% au lieu des 40% prévus", rappellent nos confrères de Liberté Algérie.

Sous peu, Peugeot va donner une impulsion dans la région. Le constructeur a visité des sites potentiels, lors d'une tournée au début du mois de janvier 2016, et n'a pas caché son enthousiasme. Dans le groupe, les ingénieurs planchent déjà sur les conditions d'implantation, nous confiait-on récemment.