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Constructeurs

PSA toujours dans l'optimisation industrielle

Publié le 9 décembre 2013

Par Christophe Jaussaud
2 min de lecture
Après l'annonce d'un nouveau modèle pour le site de Rennes, les usines de Sochaux, Mulhouse et Poissy devraient également voir leur production évoluer. Si l'horizon semble dégagé pour le site du Doubs, les deux autres pourraient en revanche perdre une ligne de production dans cette volonté d'optimisation.

La réorganisation industrielle de PSA est toujours d'actualité. En effet, après les fermetures de l'usine anglaise de Ryton, en 2007, puis celle d'Aulnay cette année, l'appareil industriel hexagonal de PSA a encore besoin d'ajustement.

Le site historique de Sochaux devrait voir sa production augmenter de 100000 unités à partir de 2016. Capable de sortir 500000 unités par an, il atteindra alors un volume annuel de 380000 unités. Le groupe va d'ailleurs y investir 283 millions d'euros durant les trois prochaines années.

Un volume atteint uniquement avec des productions PSA puisque, aujourd'hui, aucune décision n'a été prise concernant la fabrication de produits Opel dans les usines françaises. Rappelons que les 308, 3008, 5008 et la DS5 sortent de ces chaînes. Pour l'avenir, le constructeur a confirmé la remplaçante de la 3008, mais aussi un nouveau modèle à compter de 2017, sans doute afin de combler le déplacement du futur monospace 5008 à Rennes.

Si Sochaux rit, Mulhouse et Poissy sont inquiets. En effet, PSA étudie la possibilité de stopper une ligne de production sur chacun de ces sites. Les rapports sur ces éventualités seront rendus au cours du premier trimestre prochain.

Le site de Mulhouse, où PSA va par ailleurs investir 200 millions d'euros d'ici à 2016, produit aujourd'hui les C4, DS4 et le 2008. Mais les volumes de production ne devraient pas dépasser, bien au contraire, les 250000 unités que PSA jugent nécessaire au maintien de deux lignes.

En effet, après 223000 unités en 2012, le site devrait atteindre 213000 unités cette année. L'année 2014 devrait être meilleure avec 230000 unités escomptées, mais les deux années suivantes, 2015 et 2016, ne seraient synonymes que de 195000 et 190000 unités avant que n'arrive un nouveau modèle en 2017. Cela étant, la deuxième ligne de Mulhouse n'est pas condamnée pour autant car il faut que l'étude démontre la faisabilité technique de produire trois modèles sur une seule ligne et sa performance économique, à savoir si cela génère des gains par rapport au fonctionnement actuel, a indiqué un porte-parole du site.

Quant à Poissy, l'étude porte sur le transfert de production de la 208 sur la ligne des C3, DS3 et DS3 Cabriolet. Le site francilien a produit 264000 unités en 2012 et il devrait atteindre les 275000 unités cette année grâce au rapatriement de la production de la C3 suite à la fermeture d'Aulnay.

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