PSA recherche et développe les économies

A la suite du vaste plan annoncé fin octobre devant conduire à 800 millions d'euros d'économie avec notamment la suppression de 6 800 postes en Europe, PSA, aujourd'hui réuni en comité central d'entreprise, devait valider et annoncer plus de détails quant à la mise en œuvre de ce plan.

Cependant, dès le 15 novembre au matin, les syndicats annonçaient que la France allait subir la plus large partie des mesures annoncées en octobre dernier. En effet, 4 000 postes sont concernés dans l'Hexagone en 2012.

Comme annoncé par la CGT et la CFDT, les effectifs de groupe, sans compter les prestataires extérieurs, vont être réduits de 1 900 personnes (1 000 postes dans la production, 500 en R&D et 400 dans d'autres directions comme le marketing ou le commerce) alors que le volume de prestataires extérieurs va être réduit de près de 2 500 personnes, principalement en R&D et informatique. PSA a précisé qu'il " n'y aura ni licenciements, ni plan de départs volontaires". Quant aux prestataires extérieurs, le constructeur indique que le non renouvellement de missions "ne sont pas des postes supprimés, ces entreprises ont un portefeuille de missions, qui tantôt s'arrêtent tantôt sont renouvelés".

Etonnement que la R&D soit effectivement la plus touchée avec, en plus de 500 salariés de PSA, près de 1 600 postes de prestataires extérieurs supprimés dans ce domaine. "Nous avons opté pour une sorte d'électrochoc dans la R&D car il y a besoin de simplifier les organisations et de développer les produits de façon différente" a indiqué un porte-parole du groupe français à l'issue du comité central d'entreprise."Nous savons que le fonctionnement de nos équipes de R&D peut être optimisé" a-t-il poursuivi. Les 1 600 postes extérieurs non renouvelés se répartissent entre Vélizy (600), la Garenne-Colombes (400), Sochaux (400) et d'autres sites (200). Malgré cela, le constructeur affirme "qu'il n'y aura aucun impact sur la R&D du groupe en 2012." En 2012 peut-être, mais ensuite ?