S'abonner
Constructeurs

PSA : le monde ne suffit pas

Publié le 12 janvier 2012

Par Gredy Raffin
2 min de lecture
La bonne dynamique des activités à l'international ne sera pas parvenue à compenser le retrait enregistré en Europe. En conséquence, PSA Peugeot Citroën accuse un recul de 1,5 % de ses volumes sur l'année 2011.
Frédéric Saint-Geours, directeur des marques Peugeot Citroën, s'attend à un exercice 2012 difficile en Europe.

C'est un bilan bien mitigé qu'a présenté Frédéric Saint-Geours, le directeur général des marques Peugeot et Citroën. Avec 3 549 000 unités, les ventes de véhicules et de CKD de PSA Peugeot Citroën auront en effet terminé en retrait de 1,5 %, en 2011. En dépit des fortes progressions à l'international, dont 10,7 % en Amérique latine (vs un marché en hausse de 8 %), 34,8 % en Russie (vs 39 %) et 7,7 % sur le VP en Chine (vs 5,2 %), le groupe reste pénalisé par sa contre-performance en Europe, à - 6,1 %.


"Nous n'avons pas totalement suivi la guerre des prix qui s'est livrée et nos produits du segment B, en plus d'être fortement concurrencés, restent en attente de renouvellement. Nous perdons donc 1,1 % sur cette famille", explique Frédéric Saint-Geours. Le groupe PSA Peugeot Citroën s'attendait à un meilleur équilibre du marché continental, déjà dans le rapport de force entre les pays, mais surtout dans la segmentation, reconnait la direction générale.

"Défendre nos positions"

Hormis la poursuite de la conquête des marchés internationaux, qui représentent désormais 42 % des volumes de PSA Peugeot Citroën (contre 39 % en 2010 et 32 % en 2009), c'est la montée en gamme qui a marqué 2011 de son empreinte. Alors que les véhicules Premium, entre guillemets bien entendu, pesaient pour 13 % dans les ventes en 2010, ils ont gagné 5 points, l'an passé, notamment grâce à la gamme DS de Citroën (110 000 unités au global), la Peugeot 508 (123 000) et la 3008 (135 000, soit plus qu'attendu).


Frédéric Saint-Geours est plutôt pessimiste par rapport à l'avenir du marché européen. Il table sur un nouveau ralentissement de 3 % cette année, "voire bien pire au cours des premiers mois durant lesquels nous allons devoir être forts". Comme tous ses homologues, il reste néanmoins confiant sur le dynamisme mondial, pariant sur une hausse de 3 % des volumes. "Au-delà de la poursuite du processus d'internationalisation, notre stratégie consistera à défendre nos positions en Europe, en veillant à ne pas mettre à mal la rentabilité du groupe. PSA Peugeot Citroën préfère investir dans la globalisation plutôt que dans une guerre de parts de marché", assène le directeur général des marques.
 

Vous devez activer le javacript et la gestion des cookies pour bénéficier de toutes les fonctionnalités.
Partager :

Sur le même sujet

Laisser un commentaire

cross-circle