PSA confiant pour redresser la barre en Chine
La Chine est sans doute la priorité du moment pour PSA après plusieurs années de mauvais résultats. En effet, alors que le marché chinois n'a cessé de croître ces dernières années, les ventes du Français ont reculé de 1 % en 2015, de 16 % en 2016, puis de 37 % l'an dernier, pour atteindre "seulement" 387 000 unités. Rappelons qu'en 2014, sa meilleure année, PSA avait écoulé 742 000 unités dans le pays.
Pour Carlos Gomes, le directeur de PSA en Chine, les ventes automobiles de PSA dans le pays ne vont "pas exploser tout à coup, bien évidemment (...). Je suis en tout cas assez confiant que l'on puisse cette année montrer un inversement de tendance important, et cela sur toutes les marques" du groupe présentes sur ce marché, a-t-il déclaré à l'AFP lors du salon de l'Automobile de Pékin.
Après le premier trimestre, l'hémorragie semble avoir été stoppée avec une légère hausse des ventes de 1,8 %. Avec 40,6 % de croissance, Citroën réalise la meilleure performance des trois marques mais, bien qu'il y ait progrès, la base de comparaison avec le premier trimestre 2017 était favorable. En revanche, Peugeot recule de 13,6 % et DS plonge encore de 57,7 %.
Au sujet de Peugeot, Carlos Gomes dit clairement ne pas être satisfait du résultat, "et la qualité de notre gamme mériterait davantage", a-t-il ajouté, soulignant que le groupe devait faire mieux sur le marketing. Quant à DS, avec l'arrivée du DS7 sur ce marché, modèle qui a d'ailleurs enregistré "1 000 commandes fermes", le directeur s'attend à une progression significative des ventes de la marque premium du groupe et parle même "d'une croissance sans doute à deux chiffres" sur l'ensemble de l'exercice.
Avec l'arrivée du DS7, du C4 Aircross ou encore la montée en puissance des C5 Aircross ou 4008, les ventes du groupe français devrait effectivement se redresser. Ceci étant, ce ne sera pas suffisant pour atteindre l'objectif du plan Push to Pass dans lequel PSA visait, pour la Chine, un million de ventes en 2018 et une marge opérationnelle de 10 %. Un niveau de vente qui correspond à la capacité de production des deux coentreprises de PSA (DPCA avec Dongfeng et CAPSA avec Chang'An). Un tissu industriel pas remis en cause pour l'heure par Carlos Gomes : "Sur chacune des usines, il y a un travail pour compacter, et ainsi réduire les frais, mais on garde nos capacités intactes." (Avec AFP)
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