Priaulx triple la mise
...par Seat France à Paris, peu avant que le pilote alsacien ne s'envole pour la Chine. Nous, nous voulions également y croire. Malheureusement, la réalité de la course est parfois cruelle. Malgré la pole position réalisée par la Chevrolet du suisse Alain Menu, Yvan Muller avait pris la tête de la 1re course dès le départ. Virtuellement champion du monde, il n'était qu'à 8 km du bonheur lorsqu'à la fin de l'avant-dernier tour, il était stoppé net par un problème de pompe d'alimentation en gazole, qui ne pouvait malheureusement être résolu dans le peu de temps séparant les deux courses. "C'est un vrai cauchemar, soufflait un Hugues de Chaunac au bord des larmes, cela fait très mal. Yvan et l'ensemble du Team, mécaniciens, ingénieurs, tous méritaient tant ce titre… Nous sommes effondrés. C'est vraiment très dur !". Huitième de la 1re course, Andy Priaulx, le principal rival du français dans la course au titre, se retrouvait en pole position pour la course 2, au jeu de la grille inversée. Une position idéale pour s'imposer… ce qu'il ne manqua pas de faire, emportant dans la foulée son troisième titre dans la discipline devant un Yvan Muller qui devient tout de même vice-champion du monde. Gabriel Tarquini et Jordi Gené, les deux autres pilotes Seat, tous deux victimes d'un chaotique premier tour (le premier se faisait pousser à l'extérieur du virage "Lisboa", le 2e subissait un dommage sur sa Seat Leon, ralentie ensuite par un fort survirage), c'en était fini des espoirs de Seat de gagner le titre chez les constructeurs. La marque espagnole échoue pour 5 points face à BMW (249 points à 255), qui conserve son titre.
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