Philippe Dehennin, Président du Directoire de BMW France.
"Nous prenons une part importante des besoins du réseau en fonds de roulement par le biais de BMW Finance"Sans chercher à occulter l'ampleur de la crise...
...et les contre-performances actuelles de BMW et Mini en France, Philippe Dehennin se veut résolument optimiste. Confiant dans le plan produits à venir, il identifie un potentiel de croissance sur les segments "particuliers" et "société", ainsi que sur l'après-vente. Explications.
Journal de l'Automobile. Les résultats commerciaux de juin sont plutôt mauvais et BMW et Mini enregistrent respectivement une baisse des ventes d'environ 20 et 18 % sur le 1er semestre par rapport à 2008. Comment expliquez-vous cette contre-performance et le fait que vous soyez la marque Premium allemande la plus touchée ?
Philippe Dehennin. Le recul de la marque BMW, en effet plus net que celui de notre concurrent le plus direct, s'explique par plusieurs raisons. Tout d'abord, nous avons débuté l'exercice 2009 avec un portefeuille moins fourni. Par ailleurs, nous n'avons bénéficié d'aucun effet "nouveauté" significatif. En outre, la comparaison avec 2008 ne nous est guère favorable dans la mesure où nous avons réalisé l'année passée un 1er semestre record. Enfin, on ne saurait oublier la crise dont les effets se font sentir à plein. Nous anticipons une baisse moins forte au 2nd semestre. Depuis le mois de mai, nous reconstituons du portefeuille. Le début du mois de juillet est satisfaisant et nous place au niveau de nos concurrents. Nos actions de marketing fonctionnent, drainant de nouveaux clients et assurant de l'activité dans le réseau. Nous sommes d'autant plus optimistes que de nombreux produits sont sur le point d'être lancés.
JA. Quels produits sont les plus susceptibles de redynamiser votre activité ?
Ph.D. D'ici la fin de l'année, l'introduction de nouvelles motorisations sur les Série 1, Série 3 et X3 portera certainement ses fruits. En octobre, une Série 5 Gran Turismo sera mise sur orbite sur une niche qui n'est occupée par aucun de nos. Enfin, le lancement du X1 porte naturellement de grands espoirs.
Journal de l'Automobile. Les résultats commerciaux de juin sont plutôt mauvais et BMW et Mini enregistrent respectivement une baisse des ventes d'environ 20 et 18 % sur le 1er semestre par rapport à 2008. Comment expliquez-vous cette contre-performance et le fait que vous soyez la marque Premium allemande la plus touchée ?
Philippe Dehennin. Le recul de la marque BMW, en effet plus net que celui de notre concurrent le plus direct, s'explique par plusieurs raisons. Tout d'abord, nous avons débuté l'exercice 2009 avec un portefeuille moins fourni. Par ailleurs, nous n'avons bénéficié d'aucun effet "nouveauté" significatif. En outre, la comparaison avec 2008 ne nous est guère favorable dans la mesure où nous avons réalisé l'année passée un 1er semestre record. Enfin, on ne saurait oublier la crise dont les effets se font sentir à plein. Nous anticipons une baisse moins forte au 2nd semestre. Depuis le mois de mai, nous reconstituons du portefeuille. Le début du mois de juillet est satisfaisant et nous place au niveau de nos concurrents. Nos actions de marketing fonctionnent, drainant de nouveaux clients et assurant de l'activité dans le réseau. Nous sommes d'autant plus optimistes que de nombreux produits sont sur le point d'être lancés.
JA. Quels produits sont les plus susceptibles de redynamiser votre activité ?
Ph.D. D'ici la fin de l'année, l'introduction de nouvelles motorisations sur les Série 1, Série 3 et X3 portera certainement ses fruits. En octobre, une Série 5 Gran Turismo sera mise sur orbite sur une niche qui n'est occupée par aucun de nos. Enfin, le lancement du X1 porte naturellement de grands espoirs.
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