Peugeot et Citroën au point stop
a tout gagné dans une discipline n'ait plus rien à prouver. Et puis, mieux vaut se retirer en pleine gloire que déchu. De 1999 à 2004, le groupe PSA Peugeot Citroën a engrangé 39 victoires, 5 titres Constructeurs et 3 titres Pilotes (série en cours puisque le retrait prendra effet à l'issue de la saison 2005).
Mieux : à l'heure où le Lion a failli, la marque aux Chevrons a assuré la relève, menant par la même occasion un jeune pilote français issu de ses formules de promotion au titre suprême.
Certes encore, sur un marché automobile de plus en plus difficile, vouloir réaliser des économies (en l'occurrence, quelque 100 millions d'euros par an) n'est pas dénué de bon sens. D'autant que la médiatisation de la discipline n'a jamais été à la hauteur des investissements. Le rallye n'est pas la Formule 1. Et puis, il y a les atermoiements des instances sportives qui, ces derniers mois, n'ont cessé de modifier (ou projeter de modifier) les règlements techniques et sportifs. Comment, dans ces conditions, se concentrer sereinement sur ses objectifs ? Difficile. La passion et le travail ne font pas tout. Un bémol à cette décision, toutefois. Pour un groupe dont les deux marques disposent respectivement d'un éventail de formules de promotion, comment, désormais, faire rêver de jeunes pilotes, leur donner l'espoir d'accéder un jour au sommet de la pyramide ? Illusions perdues. Sans parler des pilotes actuels, dont le nouveau champion du monde, qui vont devoir trouver un volant ailleurs.
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