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Constructeurs

Opel réduit encore la voilure en Allemagne

Publié le 14 janvier 2020

Par Christophe Jaussaud
2 min de lecture
Avec la suppression de 2 100 nouveaux postes dans trois de ses usines allemandes, Opel souhaite améliorer sa compétitivité. Dans le même temps, le site de Rüsselsheim va accueillir la plateforme EMP2.
La production d'une Opel Insignia dans l'usine de Rüsselsheim.

 

Alors que depuis 2017 et son rachat par PSA, les effectifs d'Opel ont déjà fondu de 6 800 personnes, le constructeur allemand vient d'annoncer, mardi 14 janvier 2020, la suppression de 2 100 postes supplémentaires en Allemagne à travers un plan de départs volontaires où les employés nés avant 1963 pourront prendre une retraite anticipée. Cela concerne les usines de Rüsselsheim, Eisenach et Kaiserslautern.

 

Il n'y aura pas de licenciement sur ces trois sites, ni d'ici à juillet 2025 d'ailleurs. Cela est inscrit dans un accord avec les syndicats qui doit permettre "une nouvelle et nette amélioration de notre compétitivité", a expliqué Michael Lohscheller, patron d'Opel, dans un communiqué. Cela étant, le constructeur et les syndicats ont convenu de la possibilité de supprimer 2 000 autres emplois, en deux tranches, d'ici à 2029.

 

Dans cette réorganisation, le site de Rüsselsheim bénéficiera d'investissements afin d'accueillir une partie de la production de la nouvelle génération de l'Astra (2021) et de sa variante break (2022). Le site proche de Francfort va ainsi produire sur la plateforme EMP2 du groupe PSA notamment synonyme d'hybridation rechargeable. Le deuxième site où sera produite la berline sera en revanche annoncé plus tard. PSA attend d'en savoir plus sur le Brexit et ses conséquences avant d'attribuer, ou non, une partie de la production à l'usine d'Ellesmere Port comme c'est le cas aujourd'hui.  

 

Les difficultés d'Opel s'inscrivent dans un contexte difficile pour le secteur automobile, qui traverse une transformation coûteuse vers l'électrique au moment où la baisse des ventes et l'incertitude commerciale affectent la rentabilité. Ces derniers mois, les grands groupes automobiles allemands ont déjà annoncé quelque 40 000 suppressions d'emplois pour faire des économies alors que la production dans le pays du secteur, longtemps pilier de l'industrie allemande, a reculé en 2019 à son plus bas niveau depuis 22 ans. (avec AFP).

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