"Opel n'est pas à vendre"
Lors du congrès organisé par Automotive News sur le Salon de Détroit, Steve Girsky a affirmé qu'Opel n'était donc pas à vendre, malgré les difficultés que rencontre toujours la marque pour sortir du rouge. Le retour à la stabilité financière, voire aux profits, a une nouvelle fois été différé à cause de la crise européenne. La marque aurait perdu plus de 10 milliards d'euros depuis 1999 et Dan Akerson, le patron de GM, a donc missionné Steve Girsky en fin d'année, afin de développer "une nouvelle stratégie pour remettre Opel dans le sens de la marche".
Par ailleurs, Steve Girsky a aussi évoqué le lancement mi-figue mi-raisin de la Chevrolet Volt aux Etats-Unis. Avec 7 671 ventes en 2011, l'objectif de 10 000 unités a été largement manqué. Toutefois, Steve Girsky ne s'inquiète pas encore outre mesure et estime qu'il faut attendre mai ou juin pour voir si le modèle décolle vraiment. L'objectif de production de 60 000 Volt cette année, dont 45 000 à destination du marché américain, n'est pas remis en cause, mais les dirigeants de GM affirment qu'ils placeront le curseur en fonction de la demande réelle.
En outre, Steve Girsky est revenu sur le changement de culture à l'oeuvre chez GM : "Les choses évoluent, le produit et la rentabilité redeviennent centraux. Nous pouvons encore réduire certains coûts et nous débarrasser de certaines vaches sacrées, mais les choses vont dans le bon sens". Le changement s'opère aussi au niveau des relations avec les fournisseurs, GM cherchant à nouer des collaborations constructives, notamment sur les innovations, plutôt que de négocier systématiquement les tarifs les plus bas à tout prix. Enfin, au strict plan de la performance financière, Steve Girsky travaille à une nécessaire amélioration, en lâchant : "Nous savons que nos marges sont inférieures à celles de nos principaux concurrents".
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