Opel et Chevrolet fusionnent leur après-vente en France !
Coïncidence ou pas avec le départ d’Yves Pasquier-Desvignes de la présidence de GM France et son remplacement par Eric Wepierre, un ancien de Chevrolet France, mais les deux filiales françaises de GM sont sous les feux de la rampe. En effet, les activités après-vente des deux structures sont sur le point de fusionner et d’être rassemblées sous la seule et même entité.
Si rien n’est encore officiel, les deux réseaux ont d’ores et déjà été mis au courant. "Nous avons été prévenus il y a quelque temps que les deux marques souhaitaient réaliser des économies d’échelle. Ainsi, les distributeurs, qu’ils soient Chevrolet ou Opel, voire les deux, auront désormais une seule et même structure pour l’activité après-vente ainsi que le même interlocuteur", reconnaît un opérateur de la marque du Blitz. "D’après mes sources, c’est Lionel Briu, aujourd’hui directeur de l’après-vente Opel, qui prendrait en charge cette nouvelle structure", ajoute de son côté un autre distributeur.
Pas vraiment surpris, les concessionnaires reconnaissent même les vertus d’une telle approche : "Il n’y a rien d’étonnant. Le business model d’Opel en la matière fonctionne bien et c’est dans une certaine logique que Chevrolet, qui appartient au même groupe, en profite en back office. C’est une approche pragmatique qui est à l’ordre du jour chez Opel et Chevrolet comme chez tous les constructeurs aujourd’hui", confient les distributeurs interrogés, qui ne seraient par ailleurs pas étonnés de voir "de nouveaux rapprochements entre les deux marques". "Certains programmes, comme les garanties, sont plus aboutis chez Opel et ils seront à n’en pas douter déployés chez Chevrolet", croit savoir un autre concessionnaire bimarque.
Vers un plan de départs ?
Si tous les opérateurs saluent la démarche des deux marques, ils s’interrogent en filigrane sur la politique menée à moyen terme : "Longtemps, on nous a fait croire qu’Opel et Chevrolet étaient deux marques bien distinctes. Aujourd’hui, le back office est de plus en plus commun. Enfin, quelle sera la stratégie d’Eric Wepierre, qui jusque-là avait l’étiquette fondamentalement Chevrolet ?", s’interroge un autre concessionnaire.
Très attachés à Yves Pasquier-Desvignes, les distributeurs Opel sont en attente de réponses. Et ils ne sont pas les seuls. La réorganisation de l’après-vente entre les deux marques ne se ferait pas sans dommages. On parle d’une vingtaine de départs, dont "une bonne partie serait liée à l’activité après-vente". Un distributeur confirme cette vague de départs : "J’en ai aussi entendu parler. Hélas, quand on réunit deux services, c’est rarement pour multiplier les postes", conclut-il.
Sur le même sujet
Laisser un commentaire
Vous devez vous connecter pour publier un commentaire.