Tesla joue avec les prix
Alors que toute l'industrie automobile cherche à faire baisser le prix des voitures électriques, Elon Musk, patron de Tesla nage une nouvelle fois à contre-courant. Dans un simple message sur X, l'ex-réseau social Twitter racheté en 2022, le sulfureux dirigeant a annoncé son intention de relever de 2 000 euros le prix de son SUV électrique sur plusieurs marchés européens dès le 22 mars 2024.
La France pourrait faire partie de ces marchés sans qu'une confirmation n'ait cependant été apportée à ce jour. Les États-Unis sont également concernés par cette annonce avec une hausse de 1 000 dollars du Model Y dès le 1er avril 2024.
Elon Musk invite directement les clients à passer commande en ligne avant le vendredi 22 mars 2024 pour profiter du tarif avant la hausse. En France, le Tesla Model Y est actuellement vendu à partir de 42 990 euros depuis la baisse pratiquée en janvier dernier.
Cette hausse pourrait bénéficier à ses concurrents européens comme le Peugeot e-3008, proposé à partir de 44 990 euros hors bonus, ou encore le Renault Scenic qui s'affiche depuis le début de cette année à partir de 39 990 euros.
Adapter les prix à la production
Depuis le début de l'année 2023, Tesla manipule ses prix catalogue à la baisse ou à la hausse, en fonction du niveau de production de ses usines, obligeant les concurrents européens à s'adapter en retour. En février 2024, Elon Musk avait mis en avant la saisonnalité des ventes et l'adaptation nécessaire de son outil de production. Ainsi, quand les usines tournent à plein, le constructeur baisse ses tarifs pour écouler rapidement son stock. Mais le spectaculaire acte de sabotage revendiqué par un groupuscule d'extrême-gauche, sur son site allemand, à Berlin, l'oblige à remodeler sa stratégie. Les dommages causés après la destruction d'une partie de l'outil de production sont conséquents.
"Cela représente pour nous des dommages économiques d'un montant à neuf chiffres et nous n'avons actuellement aucune visibilité claire quant au moment où nous pourrons reprendre la production", avait déclaré à la presse André Thierig, directeur de l'usine située près de Berlin.
Un nouveau chantier : le Zero Service
En parallèle, le constructeur lance son programme Zero Service qui montre l'ambition du groupe de concevoir des véhicules sans entretien, en physique. L'intégralité des interventions devant s'effectuer à distance. Un programme pour le moins ambitieux.
Même si les véhicules électriques nécessitent moins d'entretien que les voitures thermiques, le zéro défaillance n'existe pas dans le monde automobile. Sans parler du changement de pièces indispensables telles que les pneumatiques ou même les filtres à air...
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