S'abonner
Constructeurs

Nissan Qashqai ProPilot : la conduite semi-autonome à portée de mains

Publié le 31 août 2018

Par Catherine Leroy
4 min de lecture
Après la Leaf, Nissan dote son nouveau Qashqai du système de conduite semi-autonome ProPilot. Le Journal de l’Automobile en a fait l’essai : ça marche !
Le Nissan Qashqai Drive Edition, équipé du système ProPilot, est commercialisé à 35 500 euros, pour l'instant uniquement sur la motorisation dCi 130 ch.

 

L’objectif conduite autonome avance. Mais, pour l’instant, la législation n’autorise en aucun cas la délégation de conduite au véhicule, qui n’est pas envisagée avant 2021. En attendant, les constructeurs fourbissent leurs armes : Ford en propose une version sur sa nouvelle Focus (Ford Copilot 360). Audi, BMW, DS, mais aussi Volvo, ont rendu disponible l’équipement et, depuis cet été, Nissan l'a installé sur son SUV vedette : le Qashqai.

 

ProPilot chez Nissan, puisque c’est son nom, n’en est pas à sa première apparition. C’est au Japon, sur le Serena, que la conduite semi-autonome a fait ses premiers tours de roue, avant d’être installée sur la Leaf en Europe et désormais sur le Qashqai.

 

La règle de la conduite semi-autonome est simple : on peut quitter les pédales mais pas question de lâcher le volant. ProPilot est bien là pour vous le rappeler d’abord, par de légères secousses, puis par un avertissement sur le tableau de bord, enfin par un bip sonore qui ne laisse aucune ambiguïté.

 

 

L’essai, que nous avons pu réaliser, s’est déroulé sur route rapide (la Francilienne, en région parisienne), avec quelques feux, pour vérifier l’efficacité de l’assistant de conduite en embouteillage. C’est l’un des points forts du système ProPilot, mais pas uniquement. La technologie inclut également le régulateur de vitesse intelligent, l’aide au maintien dans la voie et la prévention de franchissement de ligne intelligent.

 

Une autonomie limitée dans les courbes

En résumé, ProPilot maintient la voiture entre les deux lignes blanches, instaure une distance de sécurité (que l’on peut faire varier) avec la voiture qui nous précède et permet son arrêt au feu (lorsqu’une voiture est détectée).  Mais le redémarrage s’effectue manuellement si l’arrêt dure plus de trois secondes, par simple pression sur le bouton qui déclenche le système ou la pédale d’accélérateur.

 

L’ensemble de ces prouesses sont rendues possibles par quatre caméras (deux au niveau des rétroviseurs extérieurs, une à l’arrière du véhicule et une à l’avant, au niveau rétroviseur intérieur).

 

 

La simplicité est de mise : un unique bouton sur le volant permet d’enclencher le système qui entre ensuite en action. Sur le tableau de bord, le symbole d’un volant allumé en vert entouré deux lignes vertes, pour représenter les lignes blanches de la route, vient confirmer le bon fonctionnement de Propilot. Un autre symbole de véhicule allumé suivi de traits horizontaux atteste également de la distance de sécurité.

 

En revanche, sans ces lignes de démarcation sur la route, ProPilot se déconnecte, et laisse la main au conducteur. Sans pression des mains sur le volant (nous n'arrivons pas résisté à l'envie de juste les poser), ProPilot vous rappelle à l'ordre également.

 

Difficile de prendre en défaut le système si ce n'est lors de virages un peu trop serrés, qui ne permettent pas à ProPilot de comprendre la typologie de la route. La caméra, placée sur le côté, ne peut en effet pas analyser les courbes prononcées en vitesse trop élevée.

 

 

Freinage en douceur

En revanche, la détection d'un véhicule et le freinage en cas d'embouteillage, se fait de manière efficace et en douceur.

Le modèle essayé, Nissan Qashqai Drive Edition est équipé des technologies de sécurité de la finition N-Connecta, qui est la version la plus vendue en France. Elle y ajoute, en plus de ProPILOT, le pack Sécurité Plus qui inclut le stationnement intelligent, le système d'alerte anticollision arrière avec détection des objets en mouvement, le système de détection de fatigue intelligent et la surveillance des angles morts. Son prix de vente est fixé à 35 500 euros pour la motorisation dCi 130 ch, soit environ 100 euros de plus que la version classique.

A l'automne, la version Drive Edition sera également proposée avec une motorisation essence.

Partager :

Sur le même sujet

Laisser un commentaire

cross-circle