Nissan maintient la cadence

Après Hyundai, Kia et Chevrolet, c'est au tour de Nissan de tirer un bilan commercial semestriel à faire pâlir les camarades du fond de la classe. La marque, qui battait des records l'an passé, poursuit en effet sa course folle sur la première moitié de l'année calendaire, enregistrant une progression de 5 % de ses immatriculations, par rapport à 2011, à plus de 366 000 unités, soit un volume supérieur de 18 000 unités. Une performance qui prend d'autant plus d'ampleur que le marché accuse, pour mémoire, un retrait de 4,5 % (soit 428 000 unités de moins qu'en 2011).

Outre la réussite des Crossover (plus de 40 000 en juin) et des utilitaires légers (+ 3,1 % de ventes sur un marché à - 3 %), les bons résultats de Nissan sont, entre autres, à mettre au crédit d'un mois de juin en gain de 14 %, à 65 626 unités (dont 14 000 en Russie et 11 000 au Royaume-Uni), élevant le Japonais à 3,9 % de pénétration mensuelle en Europe (+ 0,6 point versus 2011). Sur l'ensemble du semestre, la part de marché continental dépasse même les 3,9 % de moyenne.

Du point de vue de Nissan, la France prise isolément n'est pas en reste. Le marché hexagonal totalise la plus forte progression de part de marché de tous les principaux pays européens. Nissan y gagne 0,7 point, par rapport à juin 2011, à 3,73 %. Là encore, le mois de juin a pesé dans la balance avec ses 9 225 immatriculations (dont 8 352 VP et 873 VU), sur un volume semestriel consolidé de 43 328 unités (dont 38 564 VP et 4 764 VU).