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Constructeurs

Mini revisitée avec succès

Publié le 15 juillet 2011

Par David Paques
2 min de lecture
A l’initiative d’un jeune entrepreneur passionné, d’anciennes Mini retrouvent une seconde vie après une restauration minutieuse et une personnalisation haut de gamme.
Mini Moke, break bois, Country Man, Classic, Cooper S… My Mini Revolution a choisi de proposer des véhicules haut de gamme sur la base des diverses déclinaisons du mythique modèle.

Mécanicien moto, titulaire d’un BEP obtenu à l’INCM de Paris (18e arrondissement), Adrien Harang, 23 ans, est le “directeur mécanicien” d’une entreprise originale : My Mini Revolution. Depuis un an et demi, lui et son équipe de trois personnes restaurent des Mini, anciennes générations, de A à Z. “Nous nous rapprochons de l’univers haut de gamme”, explique le jeune chef d’entreprise. “Nous pouvons ajouter vitres électriques, direction assistée, suspensions, toit ouvrant, sellerie de luxe… Tout est possible. De la couleur de la carrosserie aux équipements”, détaille Adrien Harang. Ce dernier travaille d’ailleurs actuellement à l’adaptation d’un système de climatisation pour enrichir son offre.

La quasi-intégralité des voitures, des pièces et des éléments de carrosserie proviennent d’Angleterre. Après le transfert de la conduite à gauche, sans modification de caisse, débutent alors restauration et personnalisation. Et celles-ci peuvent être longues. Deux cents à six cents heures sont en effet nécessaires pour une restauration complète. Actuellement, la petite entreprise, dont le local de 500 m2 est basé à Houdan, dans les Yvelines (78), en “sort” quatre exemplaires par mois. Mais les ambitions de cette nouvelle griffe sont telles que la société prévoit de restaurer 10 Mini par mois dans ses ateliers dès 2012.

Un showroom proche de l’Arc de Triomphe en 2012 !

Après des débuts compliqués, voilà un peu plus de six mois que la marque rencontre un certain succès. Depuis le salon Rétromobile, qui s’est tenu en novembre dernier, la jeune société a, en effet, pris de l’ampleur. My Mini Revolution a d’abord vendu ses deux modèles exposés durant l’événement parisien, puis elle a vendu 17 modèles, à des prix allant de 15 000 à 40 000 euros, dans les semaines qui ont suivi.

Jusqu’à présent, le seul bouche à oreille - et des investissements successifs d’environ 250 000 euros - a permis à la société de se développer. L’an prochain, celle-ci devrait passer un nouveau cap. C’est du moins l’ambition de son patron. D’ici le 1er semestre 2012, l’opérateur devrait en effet ouvrir un showroom de 100 m2 sur l’avenue de la Grande Armée, à Paris. Adrien Harang a “quelques touches qui pourraient se concrétiser”, assure-t-il. Pour amortir ce lieu de premier choix, My Mini Revolution se devra alors d’écouler une trentaine de véhicules par an.
 

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