Massa, fort comme un turc
...récidiver sans coup férir. Auteur de la pole position en 1'27''329 (soit 44/1 000 de seconde d'avance sur Hamilton, 2e !), le brésilien a pris la tête dès le départ, suivi comme son ombre par son coéquipier Räikkönen. Au terme des 58 tours d'une course particulièrement insipide, les deux pilotes de la Scuderia ont passé la ligne d'arrivée dans le même ordre, offrant son 2e doublé de la saison à Ferrari après celui obtenu début juillet à Magny-Cours (mais dans l'ordre inverse). "Deux victoires ici à Istanbul, c'est fantastique, déclarait Massa. J'aime cette piste et cette ville, qui devient très spéciale pour moi. Je me suis efforcé de rester concentré durant toute la course, en contrôlant la situation. Il n'y a qu'à la fin, dans la deuxième partie du circuit, que j'ai commis une petite erreur (un écart hors trajectoire, NDLR) au virage n°7, qui a permis à Kimi (Räikkönen) de réduire l'écart qui nous séparait". Au final, le finlandais terminera à 2"275 de son équipier, non sans avoir signé le record du tour (en 1'27''295, soit 220,136 km/h de moyenne). Fernando Alonso, bien remonté après son départ manqué, complète le podium, tandis que le grand perdant du jour se nomme Lewis Hamilton, seulement 5e après l'explosion du pneu avant droit de sa McLaren dans le 43e tour. Le britannique s'en sort plutôt bien puisque, avec 84 points au compteur, il conserve une marge de 5 points sur son double champion du monde d'équipier. Cela va chauffer dans les cinq courses restants à disputer (dont la 1re à Monza ce week-end) où les quatre hommes forts du championnat sont désormais groupés en 16 points, avec trois victoires chacun. Du rarement vu en F1 ! Chez les constructeurs, son doublé en Turquie permet à Ferrari de revenir à 11 points de McLaren-Mercedes (148 pts à 137). Là encore, rien est joué. En revanche, avec 36 points contre 77, on voit mal comment Renault pourrait revenir sur BMW-Sauber en ce qui concerne la 3e marche du podium. Même si les évolutions consenties sur la R27 commencent enfin à payer, comme l'a prouvée la 6e place de Kovalainen.
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