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Constructeurs

L'usine de Sochaux toujours plus électrique

Publié le 10 juin 2024

Par Christophe Jaussaud
2 min de lecture
Le site de Sochaux a produit son dernier Peugeot 3008 thermique, le 6 mai 2024. Le site fabrique uniquement désormais les nouvelles générations des 3008 et 5008, qui font appel à de l'hybridation légère 48 V ou à la traction 100 % électrique.
usine de Sochaux Peugeot 3008 et 5008 uniquement en version électrique
La ligne de production du Peugeot 3008 à Sochaux (25) en 2022. ©Stellantis-Julien Cresp

Le site historique Peugeot de Sochaux (25) fait un pas de plus vers l'électrique. En effet, le tout dernier modèle embarquant un moteur intégralement thermique est tombé des chaînes le jeudi 6 juin 2024. Il s'agit d'un 3008 et pour être précis du 1 338 163e SUV.

 

"C'est un virage, un nouveau chapitre qui s'ouvre", a estimé une porte-parole de l'usine Stellantis de Sochaux car, maintenant, le site va assurer la production des nouvelles générations des 3008 et 5008, soit en hybride léger 48 V, soit 100 % électriques.

 

Les mécaniques thermiques ne désertent donc pas totalement les allées de l'usine, mais elles seront moins nombreuses et, dans tous les cas, toujours mariées à de l'électricité.

 

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Les 5 000 salariés actuels espèrent que ces nouveaux modèles connaîtront le même succès que les précédents, qui avaient un temps permis la création d'une équipe de nuit.

 

"C'est beaucoup de nostalgie", a commenté Jean-Luc Ternet, de la CFTC. "C'est toujours difficile de se séparer d'une voiture. On s'y attache, surtout un best-seller comme celui-ci."

 

Cette génération du Peugeot 3008 a été vendue dans 130 pays et l'usine du Doubs a connu des années records, avec également les montages des Peugeot 308 et Opel Grandland. La seule année 2019 avait ainsi vu 515 000 véhicules sortir de Sochaux.

 

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"Les excellents résultats du site, le niveau des investissements ainsi que cette nouvelle génération de véhicules plus vertueux pour l'environnement permettent de rester leader des ventes et de la production en France", a estimé de son côté la CFE-CGC.

 

La CGT reste, quant à elle, plus méfiante : "L'électrification sert de prétexte pour faire perdre de l'emploi", a souligné Jérôme Boussard, délégué CGT. "J'ai quelques doutes sur qui pourra acheter cette voiture" qui coûte plus de 40 000 euros, a-t-il ajouté. (avec AFP)

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