Lexus NX : l'atout de l'hybridation rechargeable
Aussi surprenant que cela puisse paraître, avant l’arrivée de cette deuxième génération du NX, Lexus ne proposait pas d’hybridation rechargeable dans sa gamme. D’ailleurs, la maison mère, Toyota, n’était guère plus avancée sur ce sujet avant la venue relativement récente du RAV4 PHEV dont le NX 450h+ reprend toute la machinerie.
Il dispose, en effet, d’un 4 cylindres essence 2.5 à double injection à cycle Atkinson développant 185 ch, marié avec un bloc électrique avant de 182 ch, qui est lui‑même secondé par un moteur à l’arrière de 54 ch. Au total, la puissance globale est de 309 ch.
76 km d'autonomie
Pour alimenter ses deux moteurs électriques, le NX 450h+, qui est de facto une traction intégrale, dispose d’une batterie d’une belle capacité de 18,1 kWh qui permet de rouler, selon le constructeur, jusqu’à 76 km en cycle mixte, voire 98 km en cycle urbain. La transition d’un mode à l’autre se fait dans une très grande douceur. À part le témoin sur la planche de bord qui indique que les moteurs électriques se sont réveillés, le conducteur ne s’apercevra de rien.
Car à l’intérieur de ce modèle, tout n’est que douceur, confort et volupté. Une sensation renforcée par la planche de bord, au design très élégant et particulièrement haut de gamme avec un bel écran, l’un des plus grands de son segment. À noter que Lexus a enfin abandonné son pad, qui permettait de contrôler les fonctions du système, au profit d’un écran tactile bien plus pratique et surtout plus adapté à la conduite, qui se doit d’être placide pour apprécier pleinement toutes les qualités de la voiture.
Car le NX n’aime pas être brusqué. Certes, il ne réservera aucune mauvaise surprise, mais son train avant, qui n’est pas des plus dynamiques, n’incite pas à la sportivité malgré une direction très informative.
Ambitions importantes
Une fois la batterie déchargée, le Lexus ne brille pas forcément par sa sobriété. Du moins sur l’autoroute. Lors de notre essai, il a, en effet, réclamé pas loin de 8 l/100 km, ce qui est au moins un litre de plus que le Toyota RAV4. Il est vrai que le Lexus, avec ses 2 t, n’est pas particulièrement léger. Mais, paradoxalement, il s’est montré moins gourmand sur un parcours urbain, même les batteries à plat. L’ordinateur n’affichait que 6,2 l/100 km, un très bon résultat.
Mis sur le marché à l’automne 2021, le NX devrait s'écouler à 3 000 exemplaires dont 2 500 PHEV, selon les prévisions de Lexus. Ce qui représentera 38 % des ventes au sein de la marque. Une ambition assez importante, car en 2019, ce modèle avait été écoulé à 2 382 unités. Outre cette nouvelle technologie, le NX reste également disponible dans une version hybride non rechargeable, appelée 350h, et livrable en deux ou quatre roues motrices.
A lire aussi : Le Toyota RAV4 devient hybride rechargeable
Comme d’habitude, sur les premiers mois de lancement, les finitions haut de gamme couvrent 60 % des ventes du modèle, mais malheureusement, la version Pack Business n’est pas disponible sur l’hybride rechargeable. Avec cette nouvelle génération du NX, Lexus continue d'être une alternative très crédible à la concurrence allemande.
Sur le même sujet
Laisser un commentaire
Vous devez vous connecter pour publier un commentaire.