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Constructeurs

Les nouvelles ambitions B-to-B de Peugeot, Citroën et BMW

Publié le 9 avril 2015

Par Armindo Dias
4 min de lecture
Ces trois constructeurs ambitionnent d’accroître leurs parts de marché ou volumes de ventes à professionnels sur 2015.
Peugeot vient de revoir son réseau de ventes à professionnels.

Le marché des flottes sera encore très concurrentiel en 2015. En effet, nombre de constructeurs ont l’intention d’y augmenter leurs parts de marché ou volumes de ventes. C’est notamment le cas de Peugeot, Citroën et BMW. En B-to-B, la marque au lion a ainsi l’intention de voir sa part marché passer de 21,3 % en 2014 à 22,3 % en 2015 côté VP, et de 15,9 % à 17 % coté VU. Et la marque ne misera pas uniquement sur la première année pleine de commercialisation de la 308 SW ou sur les lancements des versions reliftées de la 208 et du Partner : elle a aussi décidé de remplacer ses trois anciens niveaux de business center par le seul réseau Peugeot Professionnel Center, 81 sites ayant déjà été sélectionnés pour faire partie du réseau. Ces infrastructures représentent 69 % des ventes à entreprises et à administrations de Peugeot France.

“Les distributeurs qui en feront partie devront respecter plusieurs grands fondamentaux”, explique Jean-François Soulisse, le directeur de Peugeot Professionnel France. Ainsi, ils devront déployer une signalétique extérieure spécifique, avoir une équipe commerciale dédiée aux professionnels, exposer des véhicules dont des fourgons et des véhicules transformés, disposer de véhicules d’essai, parmi lesquels au moins un VE, participer à toutes les opérations nationales de la marque dans le domaine du B-to-B et, enfin, prendre plusieurs engagements en matière de SAV. Dans ce dernier domaine, ils devront, entre autres, disposer d’un accueil dédié, proposer des forfaits pièces et main-d’œuvre, et être à même d’effectuer des réparations sans rendez-vous en quarante-huit heures. “En B-to-B, nous tablons à terme sur une part de marché de 25 % en VP et une part de marché de 20 % en VU”, relève Xavier Duchemin, le directeur de Peugeot France.

Citroën s’attend de son côté à regagner des parts de marché en VP avec la nouvelle gamme C4, mais aussi à afficher une part de marché d’au moins 20 % en VU pour 2015 (moins de 20 % en 2014).

Un fort intérêt pour le VU

La marque aux chevrons compte atteindre son objectif VU notamment grâce à la première année pleine de commercialisation du nouveau Jumper et le lancement du nouveau Berlingo. “Le nouveau Berlingo proposera des motorisations BlueHDi répondant à la norme Euro 6 et il permettra de ne rejeter que 106 g de CO2/km”, précise Olivier Bonnet, le directeur de Citroën Business et de DS Business. Les ventes de ce modèle en version utilitaire devraient donc logiquement être plus importantes sur 2015 : elles ont atteint les 23 150 unités en 2014. “Le nouveau Jumper devrait quant à lui faire l’objet de quelque 8 500 immatriculations sur 2015”, relève Olivier Bonnet. Et la marque sera aussi très dynamique en matière de financement !

Des offres de financement

Des offres de financement en crédit-bail et en crédit classique incluant des contrats d’entretien sont en effet appelées à se multiplier dans les réseaux Citroën et DS, des offres qui seront proposées aussi bien sur des VP que sur des VU. “Les entreprises sont de plus en plus demandeuses de services”, justifie le directeur de Citroën Business et de DS Business. Le chevron mise donc aussi sur une montée en puissance de son offre de télématique embarquée dénommée “Citroën Connect Fleet Management”, une prestation déjà exploitée par les groupes Orange et La Poste.

Quant aux ambitions de BMW, elles sont également particulièrement élevées. En effet, après une hausse de ses ventes à professionnels de 16 % en 2014, le constructeur allemand table cette année sur une hausse d’au moins 10 %. “Notre groupe peut se targuer en outre de totaliser 55 modèles rejetant moins de 120 g de CO2/km et de disposer de finitions business de ses véhicules aussi bien chez Mini que chez BMW”, souligne Olivier Dumain, directeur des ventes aux entreprises au sein du groupe BMW. Le constructeur totalise en outre 45 Business Center. Autant d’éléments expliquant que les professionnels ont contribué l’an dernier à hauteur de 20 % aux ventes totales de Mini et à 34 % à celles de BMW. “Ils participent à 45 % à celles de notre seul modèle i3”, relève Olivier Dumain. Et cela pourrait fortement augmenter dans les prochaines semaines. BMW doit proposer courant avril une offre de LLD très attractive sur le BMW i3.

 

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