Les méthodes de Nissan critiquées
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Les avocats de Renault dénoncent "les dérapages" de Nissan et s'indignent des méthodes utilisées pour interroger des salariés du constructeur français, dans une lettre adressée à leurs homologues du constructeur japonais publiée par l'hebdomadaire Le Journal du Dimanche.
Dans cette lettre, datée du 19 janvier 2019, les avocats du constructeur français expriment leurs "sérieuses préoccupations sur les méthodes de Nissan et celles de son conseil juridique pour conduire leur enquête interne et la façon dont ils ont traité quelques salariés de Renault". Ce document, d'une dizaine de pages, a été envoyé par le cabinet Quinn, Emanuel, Urquhart & Sullivan, à leurs homologues de Nissan, Latham & Watkins, précise le journal.
"Renault a accumulé suffisamment de preuves pour comprendre et regretter quelles étaient les méthodes utilisées par Nissan et ses avocats pour chercher à faire interroger des salariés de Renault par le bureau du procureur public japonais", ont-ils assuré.
Selon le JDD, Nissan et ses avocats ont cherché "en France des éléments confortant l'accusation contre Carlos Ghosn après l'arrestation de ce dernier et sans en référer à son allié". "De même, ils ont également essayé de fouiller les appartements" de l'ex-patron de l'alliance Renault-Nissan "au Brésil, au Liban et aux Pays-Bas sans informer Renault", a poursuivi le journal.
Un porte-parole de Nissan, Nicholas Maxfield, a déclaré dimanche à l'AFP que la lettre avait "déjà été évaluée et suscitait une série de réponses écrites et verbales de la part des avocats externes" du constructeur japonais. "Les communications en question ne reflètent pas l'état actuel des discussions avec Renault et ses avocats", a-t-il ajouté. Nissan a toujours souhaité un "dialogue ouvert et direct avec ses partenaires afin de contribuer à mettre au jour les faits pertinents". (avec AFP).
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