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Constructeurs

Le véhicule du mois : l'Opel Astra

Publié le 21 octobre 2015

Par Tanguy Merrien
3 min de lecture
La onzième génération de la berline compacte de la marque Opel pourrait marquer une rupture et créer la surprise sur un segment encore important sur le Vieux Continent.

Le lancement commercial de l'Astra intervient dans un cycle haut pour le segment C, où voici longtemps que l'on n'avait vu une telle concurrence alimentée par les nombreuses nouveautés, Golf et 308 il y a deux ans, Leon, Pulsar et consorts l'an passé, en attendant la nouvelle Mégane. Un segment C qui représente encore 23% du marché en Europe. Le Vieux Continent, où Opel vise la deuxième place du marché à l'horizon 2022 avec une pénétration de 8% (contre 6,8% actuellement, à 615400 unités, en progression de 6,2% à fin août).

Pour y arriver, la marque n'a pas dosé ses efforts. Bien au contraire. En effet, Opel a consenti un investissement de 5 milliards d'euros pour retrouver les sommets grâce à 29 nouveaux produits à venir. La nouvelle Corsa renouvelée en janvier, mais aussi les Mokka et Insignia équipés de nouveaux moteurs essence et Diesel, ou l'Adam doivent y contribuer. L'Astra doit évidemment en faire partie. L'espoir est permis pour la marque au regard des prises de commandes enregistrées : 30000 en Europe. On a connu démarrage plus difficile ! Il faut dire aussi que la nouvelle compacte allemande est bien née.

Un régime de rigueur

Les designers ont ainsi allégé l'impression d'ensemble de la compacte, qui paraît désormais plus fluide et correspond plus aux références européennes du genre. Outre un dessin plus léger, l'Astra est aussi plus compacte car réduite de 50mm en longueur et de 25mm en hauteur. Tout ceci sans nuire à l'habitabilité intérieure puisque l'on gagne 35mm à l’arrière et 22mm de plus en garde au toit pour le conducteur. Un intérieur d'ailleurs plus sobre, sans être austère, la console ayant perdu la multitude de boutons qui la composaient et revenant à un peu plus de classicisme. Le "régime" a aussi et surtout concerné le poids de la voiture, qui perd jusqu'à 200kg sur la balance grâce à une nouvelle architecture et de nouveaux trains roulants.

Porteuse d'espoir

Toutes ces améliorations sont immédiatement appréciées dès la prise en main d'un véhicule équipé de nouvelles motorisations. L'Astra se voit en effet équipée de deux motorisations essence. Le premier, un 3 cylindres de 1.0l Turbo de 105ch qui ouvre la gamme, et le second, le 1,4l Turbo de 125 et 150ch. Certes intéressants, ces moteurs essence ne devraient toutefois pas concerner plus de 35% du mix. C'est aussi pourquoi notre attention s'est arrêtée sur l'offre Diesel articulée autour du 1,6 l CDTI déclinée en trois puissances (95, 110 et 136ch). Si, selon la marque, la deuxième déclinaison devrait concerner le gros des ventes (en finition Innovation), il serait toutefois dommage de ne pas lui préférer la version 136ch au comportement plus homogène, pour 900€ de plus.

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Avis du professionnel :

Jean-Paul Lempereur, dirigeant du groupe éponyme :

"Nous avons découvert la nouvelle Astra lors de notre convention à Séville. Très honnêtement, ce nouvel opus n'a rien à envier aux cadors du segment que sont les Golf et 308. Plus légère, très bien équipée et située dans un tarif abordable, elle a tout pour réussir."
 

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