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Constructeurs

Le retour de Renault en F1 se précise

Publié le 28 septembre 2015

Par Romain Baly
2 min de lecture
Le constructeur au losange a signé une lettre d’intention avec la maison mère de l’écurie Lotus F1 Team dans le but de créer une équipe à son nom dès la saison prochaine.
Le constructeur au losange a signé une lettre d’intention avec la maison mère de l’écurie Lotus F1 Team dans le but de créer une équipe à son nom dès la saison prochaine.

Discipline reine des sports automobiles, la Formule 1 est sur le point de retrouver l’un de ses plus fidèles accompagnateurs. Présent auprès de celle-ci depuis 38 ans mais dans un "simple" rôle de motoriste depuis 2011, Renault s’avère en effet plus proche que jamais d’un comeback. Et plutôt que de repartir d’une feuille blanche, le constructeur au losange devrait pour ce faire s’appuyer sur une écurie déjà existante qu’il connaît bien.

Celui-ci vient en effet de signer une lettre d’intention portant sur "l’acquisition potentielle par Renault d’une participation majoritaire dans le capital de Lotus F1 Team". Conclue avec Gravity Motorsports, filiale de Genii Capital (propriétaire de l’écurie), cette lettre devrait se transformer dans les prochaines semaines en accord définitif et permettrait à Renault d’être de retour en F1 dès le 3 avril 2016 pour le Grand Prix d’Australie.

Romain Grosjean sur le départ

Confrontée à d’importantes difficultés financières, l’écurie Lotus et les 400 employés de son usine d’Enstone (près d’Oxford) devraient ainsi voir leur avenir s’éclaircir auprès d’un propriétaire qu’ils connaissent bien puisque Renault avait vendu l’équipe à Genii Capital fin 2010 pour redevenir uniquement motoriste, contribuant notamment aux quatre titres de champions du monde (2010 à 2013) de Sebastian Vettel chez Red Bull Racing.

Côté volant, justement, ce retour devrait toutefois se faire sans l’aide de l’unique pilote français du paddock. A moins d’un ultime revirement de situation, Romain Grosjean quittera ainsi une écurie dont il défend les couleurs depuis six ans pour s’engager auprès du futur team américain Haas, motorisé par Ferrari.

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