La Malaisie, porte d'entrée de PSA en Asie du Sud-Est

L'an passé, PSA a commercialisé 35 % de ses véhicules hors Europe. Un ratio, qui, dans la cadre du plan Push to Pass, doit être amené à progresser positivement. Le groupe français compte bien capitaliser sur les différents zones dans lesquelles il est présent, et notamment au Moyen-Orient et l’Afrique, en Amérique latine et, surtout, en Asie du Sud-Est.

Jusqu'à l'an passé, cette dernière région représentait d'ailleurs pour le constructeur la deuxième la plus importante après le Vieux Continent. Seulement voilà, l'année dernière, les ventes se sont écroulées de 37,4 % pour passer d'un peu moins de 619 000 à un peu plus de 387 000 unités. Chacune des trois marques du groupe a subi ce recul, à commencer par DS Automobiles (-63,1 %), dont le renouvellement de la gamme est attendu avec impatience, mais aussi Citroën (-47,3 %) et Peugeot (-29,2 %).

50 000 véhicules produits par an

PSA ne se décourage pas pour autant et vient d'annoncer la création d'une co-entreprise avec Naza Corporation Holdings, dont la finalité prend la forme d'un investissement dans l'usine Naza Automotive Manufacturing (NAM) de Gurun. Cette usine, sortie de terre en 2004 et employant 450 collaborateurs, s'impose comme le premier jalon posé par PSA dans sa conquête de l'Asie du Sud-Est.

Environ 50 000 unités y seront produites par an sur la plateforme modulaire EMP2, dont, dès 2018 des Peugeot 3008 et Citroën C5 Aircross à l'horizon 2019. Les modèles Peugeot, Citroën et DS Automobiles seront exclusivement distribués par le groupe Naza en Malaisie dans un premier temps, puis, éventuellement, sur d'autres marchés de la région à 680 millions de clients potentiels.