La France et le Japon tiennent à l'Alliance
"Consolider l'Alliance", telle sera la ligne de conduite adoptée par les gouvernements français et japonais. Au terme d'une réunion de travail, les ministres de l'Economie respectifs des deux pays ont réaffirmé leur volonté de maintenir une cohésion entre Renault et Nissan. "J'ai eu un long entretien avec le ministre de l'économie du Japon, Hiroshige Seko, et nous avons confirmé l'un comme l'autre notre volonté de renforcer l'alliance entre Renault et Nissan", a déclaré le ministre français, Bruno Le Maire, lors d'un point presse en marge de la réunion annuelle de l'OCDE à Paris, ce 22 mai 2019.
Pour sa part, Hiroshige Seko a assuré que les deux ministres avaient "exprimé leur soutien" à l'Alliance, dans un communiqué diffusé après la réunion. "Les deux ministres ont partagé leur volonté de maintenir et de renforcer cette coopération gagnante", a-t-il partagé. Un message d'une portée symbolique forte. Et pour cause, après une accalmie de quelques semaines, les tensions sont reparties de plus belle en avril, du fait de la réouverture par Renault d'un dossier d'intégration, dont ne veut pas Nissan. Des fuites dans la presse ont provoqué la colère des dirigeants de Renault, pour qui ces discussions informelles se voulaient amicales.
Rappelons que Carlos Ghosn, ancien président du groupe constitué par Renault, Nissan et Mitsubishi, reste sous le coup de quatre inculpations par la justice japonaise. Il est, à l'heure actuelle, assigné à résidence à Tokyo dans l'attente d'un procès qui ne devrait pas s'ouvrir avant début 2020. (Avec AFP)
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