La Chine revoit ses objectifs sur l'automobile verte
Le premier marché automobile mondial, la Chine, a annoncé, lundi 2 novembre 2020, vouloir faire grimper la part des véhicules fonctionnant aux "énergies nouvelles" (électrique, hybride, pile à combustible) à 20 % d'ici 2025, avant de devenir "le courant dominant" en 2035. Il s'agit d'une prévision inférieure aux 25 % annoncés l'an passé par le ministère du Commerce.
Mais le document publié lundi par le gouvernement central appelle à un grand développement du secteur, avec notamment la création de réseaux plus efficaces en matière de recharge et de recyclage des batteries. Pour doper un secteur qui représentait à peine 5 % des ventes en Chine en 2019, Pékin appelle également à une intégration renforcée des différentes entreprises du secteur ou encore à l'amélioration du service après-vente.
"Après 15 ans d'efforts continus (jusqu'en 2035), les véhicules totalement électriques constitueront le courant dominant des nouvelles ventes de voitures et la totalité de la flotte des véhicules publics", prévoit le document. Ces prévisions officielles ont été bien accueillies par les marchés. A la Bourse de Shenzhen, l'action du constructeur automobile BYD, un des leaders chinois de l'électrique, a fini lundi en nette hausse (+5,11 %), tout comme celles des équipementiers locaux Shenglan Technology (+20,01 %) ou Kstopa (+14,64 %).
La Chine, pays le plus peuplé du monde (1,4 milliard d'habitants), est responsable de plus d'un quart des émissions mondiales de gaz à effet de serre. Mais il est aussi celui qui investit le plus dans les énergies renouvelables. Le président chinois Xi Jinping s'est engagé en septembre à ce que le géant asiatique atteigne la neutralité carbone d'ici 2060. (avec AFP)
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