Kia va pousser fort
Le pilote mené avec le concours de neuf concessionnaires a donné pleine satisfaction. C’est le bilan tiré par Kia France en mars dernier, après plus de quatre mois de test. Par conséquent, ce travail de fond réalisé avec Google sur le référencement des sites Internet se poursuivra à plus grande échelle, et la filiale se fixe maintenant l’objectif de compter une cinquantaine de distributeurs au sein de sa nouvelle charte, d’ici à l’ouverture du Mondial de Paris. “Nous ne voulons pas avancer à marche forcée, insiste Thierry Bourretz, le directeur marketing de Kia France. Le projet doit être empreint de pédagogie, et nous allons nous organiser pour sensibiliser et accompagner les concessionnaires dans la démarche”, assure-t-il.
Dès le mois de juin, un module de formation viendra s’ajouter au programme, pour les adhérents à la charte digitale. Il se déroulera sur une journée au siège et se poursuivra sur site. Au menu : des explications sur les technologies et les règles qui régissent Internet et les moteurs de recherche, des conseils en investissements et des cas pratiques. Des sessions auxquelles s’associera Google.
Minimiser les coûts des concessionnaires
La phase pilote a conduit à une amélioration du référencement et a posé les bases d’une uniformisation autour de sites corporatistes, qui a le don de générer des économies à tous les stades de la chaîne de valeur. Peu à peu, les sites développés par les concessionnaires devraient laisser place à d’autres, signés Kia France. Et pour parvenir à ses fins, la filiale s’en donne les moyens puisque d’ici quelques semaines, elle proposera – toujours au sein de sa charte digitale – de concevoir les interfaces Web des concessionnaires, moyennant quelques centaines d’euros. Pour mémoire, en comparaison, les agences facturent cette prestation plusieurs milliers d’euros.
En parlant d’agence, Innocean, celle de Kia France, vient de recruter une personne sur ce compte qui nourrit encore bien des projets. En effet, la marque entend renforcer sa présence sur la Toile. D’abord avec des applications mobiles tournées vers l’après-vente. Ensuite en poussant les réseaux sociaux, certainement avec un gestionnaire de communauté. Enfin, en déployant des outils digitaux en concessions, comme il est déjà inscrit au budget 2015.
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