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Constructeurs

JDM n'a pas trouvé de repreneur

Publié le 20 octobre 2014

Par Christophe Jaussaud
2 min de lecture
Le constructeur de VSP, placé en liquidation en septembre dernier, n'a pu trouver de repreneur.
Le constructeur de VSP, placé en liquidation en septembre dernier, n'a pu trouver de repreneur.

(AFP)

La société JDM automobiles (voitures sans permis) basée à Cerizay (Deux-Sèvres), dont la liquidation a été prononcée en septembre, n'a pas trouvé de repreneur à la date butoir de vendredi, ce qui se traduit par le licenciement de 32 salariés, a-t-on appris samedi auprès de l'entreprise.

Dominique Mocquard, P-dg du groupe @l'1fini qui avait repris JDM en octobre 2013 à BGI, alors propriétaire de l'ex-équipementier automobile Heuliez, a confirmé à un correspondant de l'AFP que les lettres de licenciement étaient parties cette semaine pour les salariés de JDM, qui étaient au chômage technique depuis août.

Placé en redressement judiciaire fin juillet, le constructeur de voiturettes, qui avait été transféré d'Avrillé, près d'Angers (Maine-et-Loire), à Cerizay en 2011 après son acquisition par BGI, s'était vu octroyer mi-septembre un mois de poursuite d'activité par le tribunal de commerce de Niort qui avait prononcé sa liquidation. Dominique Mocquard a déploré que l'appel de JDM "n'ait pas été écouté" et de n'avoir pas reçu à temps de l'Etat une lettre de créances d'impôt qui aurait permis de régler fournisseurs et de relancer la production.

JDM a produit quelque 40000 voiturettes depuis 1981, dont 45% à l'exportation, a-t-il rappelé. Il visait cette année une production de 1000 véhicules. Le représentant du personnel Philippe Aurillard a évoqué sur France Bleu Poitou un personnel "déçu, amer, aigri", et dénoncé un "gâchis", depuis la décision de déménager d'Angers, la "plus grosse des erreurs" et une "multitude d'erreurs" des dirigeants. Après la fermeture en octobre 2013 d'Heuliez (283 salariés) qui a compté jusqu'a 3000 salariés dans les années 2000, puis de Mia Electric (véhicules électriques, 209 salariés), dont le sort a été scellé fin juillet, c'est la troisième entreprise du secteur à fermer ses portes en un an sur le site des Deux-Sèvres.

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