Irrésistible Chine
Si jusqu'ici les coopérations avec des co-entreprises se passent bien, il ne faut pas oublier que rien n'est gravé dans le marbre. Demandez à Danone qui a dû se résoudre à "abandonner" sa position sur le marché des soft-drink à son partenaire Wahaha. En sera-t-il un jour de même dans l'automobile ? Certes l'automobile n'est pas de l'eau minérale, mais le jour où les constructeurs chinois seront matures et plus forts, grâce notamment à une large consolidation, qui devrait laisser 4 ou 5 acteurs de taille mondiale, les cartes seront sans doute redistribuées et les fortunes diverses. En attendant que ce scénario un brin pessimiste, je l'avoue, mais possible, ne se réalise, le marché chinois reste l'Eldorado de la planète automobile. La croissance annuelle du marché balaie les risques potentiels.
Rien qu'à Pékin, qui compte pour l'heure environ 4 millions de véhicules, il s'est immatriculé 250 000 voitures sur les quatre premiers mois de l'année 2010. Et la source n'est pas prête de se tarir, puisque la Chine ne comptera, cette année, que 34 automobiles pour 1 000 habitants. En France, ce ratio grimpe à 586 selon le CCFA. Il est donc naturel que les ambitions des constructeurs soient à l'image de ce potentiel. Plutôt que d'anticiper sur ce futur que l'on nous promet radieux, nous allons revenir sur le travail effectué pour que cela se réalise effectivement. Les expériences ainsi que les stratégies mises en place par PSA, présent depuis 18 ans, et le groupe Volkswagen, présent lui depuis 25 ans, seront nos guides pour découvrir davantage ce marché.
Un marché devenu en 2009, le premier de la planète en volume. En valeur, le marché américain demeure le numéro 1.
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