In US we trust !
Avec l'arrivée, dès 2011, d'une nouvelle berline dédiée aux Etats-Unis mais qui y sera surtout produite, Volkswagen espère quasiment doubler ses ventes et ainsi renouer avec la rentabilité. Quant à Audi, devenue pour la première fois...
...la marque premium leader en Europe, elle n'envisage rien d'autre que la croissance.
Moins présent aux Etats-Unis que certains de ses concurrents, donc moins exposé à la crise, le groupe Volkswagen a encore établi un record de ventes en 2009 avec 6,29 millions (+ 1,1 %). Si le marché américain n'a donc pas directement contribué à la croissance, Volkswagen et Audi y ont limité la casse et même gagné des parts de marché. En effet, sur un marché US en repli de 21,2 %, VW perd seulement 4,3 % à 213 454 immatriculations et Audi lâche pour sa part 5,7 % à 82 719 unités. Mais cette sous-exposition en Amérique du Nord ne va pas durer. Aussi bien pour Volkswagen que pour Audi. En effet, Stefan Jacoby, le président du Groupe Volkswagen aux Etats-Unis, annonce une offensive produits "encore jamais vue" sur ce marché qui s'annonce par ailleurs en croissance pour 2010 (le groupe a d'ailleurs progressé de 14,1 % en janvier). Cela va débuter d'ici peu avec la nouvelle Jetta, le best-seller de la marque aux US. Viendront ensuite, en 2011, la nouvelle génération de la New Beetle ainsi que la berline "mid-size" devant croiser le fer avec les Toyota Camry, Chevrolet Malibu et autres Honda Accord à partir du 3e trimestre. Un modèle, plus gros que la Passat actuelle, exclusivement développé et produit aux Etats-Unis dans l'usine de Chattanooga, dans le Tennessee. Avec cette gamme étoffée, où vont également s'insérer cette année le nouveau Touareg et le pick-up Amarok, Stefan Jacoby espère atteindre 400 000 à 455 000 ventes à l'horizon 2012-2013. Une échéance où le président du groupe espère aussi renouer avec la rentabilité. Pour cela, le fait que 85 % des ventes envisagées soient produites en zone NAFTA (US, Canada, Mexique. VW produit la Jetta et la New Beetle dans l'usine mexicaine de Puebla), devrait effectivement être avantageux. Une progression américaine en ligne avec le Plan 2018 visant à atteindre le leadership de l'industrie automobile. A cette date, Volkswagen Group of America devra vendre 800 000 VW et 200 000 Audi. Pour cela, le constructeur a également engagé un large travail avec son réseau qui compte aujourd'hui 600 points de ventes. "Le challenge n'est pas tant le nombre, commente Stefan Jacoby, que la qualité." Et Christian Klingler, patron de la marque Volkswagen et membre du directoire de Volkswagen AG, de renchérir : "devenir premier est une chose, mais notre objectif demeure la satisfaction client." Si l'histoire de Volkswagen aux Etats-Unis, implantée depuis 1955, enchaîne succès et désillusions, comme notamment la fermeture de son usine près de Pittsburgh en 1986, celle d'Audi y est plus récente et moins tumultueuse. Et Audi va crescendo. Si la nouvelle A8 se destine davantage à soigner l'image que les volumes (l'A8 devant représenter environ 7 000 unités par an aux US), la marque ne manque toutefois pas d'ambition avec pas moins de 8 nouveaux lancements cette année. Par ailleurs, bien que pour l'heure l'usine de Chattanooga et sa capacité annuelle de 150 000 unités soit annoncée comme exclusivement VW, Audi devrait produire sur le sol américain son A4 à partir de 2013. La possibilité de doubler la production existe mais rien n'a encore filtré.
Devenue première marque premium en Europe de l'Ouest en 2009, Audi est encore loin d'être dans cette position en Amérique du Nord, mais Rupert Stadler est confiant quant à la progression de la marque : "Nous sommes prêts pour la croissance."
Moins présent aux Etats-Unis que certains de ses concurrents, donc moins exposé à la crise, le groupe Volkswagen a encore établi un record de ventes en 2009 avec 6,29 millions (+ 1,1 %). Si le marché américain n'a donc pas directement contribué à la croissance, Volkswagen et Audi y ont limité la casse et même gagné des parts de marché. En effet, sur un marché US en repli de 21,2 %, VW perd seulement 4,3 % à 213 454 immatriculations et Audi lâche pour sa part 5,7 % à 82 719 unités. Mais cette sous-exposition en Amérique du Nord ne va pas durer. Aussi bien pour Volkswagen que pour Audi. En effet, Stefan Jacoby, le président du Groupe Volkswagen aux Etats-Unis, annonce une offensive produits "encore jamais vue" sur ce marché qui s'annonce par ailleurs en croissance pour 2010 (le groupe a d'ailleurs progressé de 14,1 % en janvier). Cela va débuter d'ici peu avec la nouvelle Jetta, le best-seller de la marque aux US. Viendront ensuite, en 2011, la nouvelle génération de la New Beetle ainsi que la berline "mid-size" devant croiser le fer avec les Toyota Camry, Chevrolet Malibu et autres Honda Accord à partir du 3e trimestre. Un modèle, plus gros que la Passat actuelle, exclusivement développé et produit aux Etats-Unis dans l'usine de Chattanooga, dans le Tennessee. Avec cette gamme étoffée, où vont également s'insérer cette année le nouveau Touareg et le pick-up Amarok, Stefan Jacoby espère atteindre 400 000 à 455 000 ventes à l'horizon 2012-2013. Une échéance où le président du groupe espère aussi renouer avec la rentabilité. Pour cela, le fait que 85 % des ventes envisagées soient produites en zone NAFTA (US, Canada, Mexique. VW produit la Jetta et la New Beetle dans l'usine mexicaine de Puebla), devrait effectivement être avantageux. Une progression américaine en ligne avec le Plan 2018 visant à atteindre le leadership de l'industrie automobile. A cette date, Volkswagen Group of America devra vendre 800 000 VW et 200 000 Audi. Pour cela, le constructeur a également engagé un large travail avec son réseau qui compte aujourd'hui 600 points de ventes. "Le challenge n'est pas tant le nombre, commente Stefan Jacoby, que la qualité." Et Christian Klingler, patron de la marque Volkswagen et membre du directoire de Volkswagen AG, de renchérir : "devenir premier est une chose, mais notre objectif demeure la satisfaction client." Si l'histoire de Volkswagen aux Etats-Unis, implantée depuis 1955, enchaîne succès et désillusions, comme notamment la fermeture de son usine près de Pittsburgh en 1986, celle d'Audi y est plus récente et moins tumultueuse. Et Audi va crescendo. Si la nouvelle A8 se destine davantage à soigner l'image que les volumes (l'A8 devant représenter environ 7 000 unités par an aux US), la marque ne manque toutefois pas d'ambition avec pas moins de 8 nouveaux lancements cette année. Par ailleurs, bien que pour l'heure l'usine de Chattanooga et sa capacité annuelle de 150 000 unités soit annoncée comme exclusivement VW, Audi devrait produire sur le sol américain son A4 à partir de 2013. La possibilité de doubler la production existe mais rien n'a encore filtré.
Devenue première marque premium en Europe de l'Ouest en 2009, Audi est encore loin d'être dans cette position en Amérique du Nord, mais Rupert Stadler est confiant quant à la progression de la marque : "Nous sommes prêts pour la croissance."
Photo : Stefan Jacoby, président de Volkswagen Group of America.
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