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Constructeurs

Hyundai - “Dépendants du ix35 et de l’i20”

Publié le 28 octobre 2014

Par Gredy Raffin
3 min de lecture
Alors qu’elle se remet des changements d’organisation et de politique commerciale, il est une réalité : la marque Hyundai n’a pas le droit à l’erreur avec l’i20, dont elle dépend en grande partie.
Franck Pichot, responsable marketing produit Hyundai France.

JOURNAL DE L’AUTOMOBILE. Que vous inspire le marché français jusqu’ici ?
FRANCK PICHOT.
Le marché est toujours en crise et finira certainement aux environs de 1,8 million d’unités. Il se tourne vers des produits nouveaux, mais pragmatiques. Ce qui explique en partie le succès du segment B-SUV. Il y a aussi une tendance au basculement vers des produits inférieurs en taille, mais tout aussi bien équipés. Une approche de consommation dont nous tirons profit avec nos derniers lancements.

JA. Est-ce perçu par le client ?
FP.
Il y a effectivement un décalage, lié à la méconnaissance de la marque. Nous avons une notoriété de 10,5 %. Le grand public peine à nous associer un produit. En revanche, une fois confrontés aux véhicules, il a une bonne appréciation. Il y a un travail de fond à réaliser car nous sommes repartis de loin, en 2012, avec la filialisation de la France.

JA. Qu’est-ce qui tire les volumes ?
FP.
Nous sommes un peu dépendants du ix35 et de l’i20, qui représentent plus de la moitié des immatriculations, au cumul. Le marché commande le mix. A ce titre, la nouvelle i20 doit permettre de passer la vitesse supérieure.

JA. Comment aborder la commercialisation de celle-ci ?
FP.
Hyundai est sur ce segment B depuis quinze ans environ et s’est forgé une expérience. Nous allons donc nous concentrer sur la substance du produit, qui répond aux attentes du client, c’est-à-dire un besoin de confort, de design et de technologie. L’objectif est d’en vendre 8 000 unités par an, soit le rythme de la Getz, à l’époque.

JA. Que devient le projet pile à combustible ?
FP.
Ce n’est pas de notre fait, mais malheureusement, les choses n’ont pas évolué. Hyundai reste en attente d’un cadre législatif qui favorisera l’implantation d’un réseau de distribution. Il y a encore beaucoup d’inertie. La loi de transition énergétique pourrait donner cette impulsion que nous attendons. Pour l’heure, nous continuons notre plan et 110 des 300 véhicules prévus parcourent aujourd’hui les routes européennes.

JA. A l’instar de Nissan ou de BMW avec le VE, Hyundai pourrait-il mettre la main à la poche ?
FP.
Ce n’est pas dans notre stratégie. La responsabilité appartient aux producteurs et distributeurs de gaz. Il y a des projets d’initiatives locales qui sont en cours, emmenés par des associations public-privé. Ils portent sur une dizaine de véhicules, dont les prix restent à négocier, mais une subvention n’est pas à exclure compte tenu du montant de la technologie.

 

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