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GP d'Australie : Une première hiérarchie

Publié le 30 mars 2007

Par Marc David
4 min de lecture
En confirmant le résultat des essais hivernaux, le GP d'Australie a permis de dégager une première hiérarchie. Avec pour certains un réveil difficile. Pole position, record du tour et victoire. En s'imposant dès la manche d'ouverture du championnat du monde au volant de sa...
En confirmant le résultat des essais hivernaux, le GP d'Australie a permis de dégager une première hiérarchie. Avec pour certains un réveil difficile. Pole position, record du tour et victoire. En s'imposant dès la manche d'ouverture du championnat du monde au volant de sa...

...Ferrari F2007, Kimi Räikkönen a déjà marqué son territoire. Tant du côté de son propre équipier Felipe Massa (6e, après s'être élancé de la dernière place de grille en raison d'un changement de moteur), que de la concurrence. Certes, Fernando Alonso ne termine qu'à un peu plus de 7'' au volant de sa McLaren-Mercedes, mais la victoire du finlandais (qui devient le 5e pilote à s'imposer dès sa 1re course chez Ferrari) ressemblait à une promenade de santé. En apparence... "Cela n'a pas été aussi facile que l'on pourrait le croire, se défend le nouveau pilote de la Scuderia. Juste avant le départ, ma radio est tombée en panne et cela m'a compliqué la vie. Heureusement, nous avions établi un plan de course avant le départ et je savais ce que j'avais à faire. Pour le reste, je n'ai pas eu à pousser trop, juste à maintenir mon rythme et à surveiller les autres". Reste que, cette course d'ouverture de la saison 2007 aura confirmé la hiérarchie établie durant les deux semaines d'essais privés à Bahreïn : Ferrari possède une longueur d'avance sur McLaren-Mercedes, elle-même précédant BMW- Sauber et Renault. Pour cette dernière, le réveil est difficile. Il l'est autant pour Toyota et Honda, les deux équipes nippones étant très loin du compte… comme le prouve le classement de leurs meilleurs représentants (R. Schumacher, 8e à 1 tour, Barichello, 11e à 1 tour également). Seule différence, de taille, la chute se révèle plus douloureuse pour Renault dans la mesure où il s'agit de l'écurie championne du monde. Certes, Fisichella a réussi à endiguer le retour de Massa en fin de course pour sauvegarder sa 5e position, mais sans les problèmes de boîte de vitesses rencontrés par Kubica (BMW-Sauber), il aurait fini en 6e position. Et ne parlons pas de l'entrée en matière ratée de son jeune équipier Heikki Kovalainen, 13e sur la grille, et surtout auteur de deux sorties de route et d'un tête-à-queue en course, bourdes sanctionnées par une 10e place.

Auteur de son premier podium après une prestation convaincante, Lewis Hamilton a réussi son entrée en F1

De quoi plonger Flavio Briatore (directeur Exécutif du ING Renault F1 Team) dans une grosse colère à l'issue de la course. "Nous n'avons pas été bons, et ce à tous les niveaux, reconnaissait-il, amer. Cet après-midi à oublier nous a surtout montré que nous avions encore beaucoup de travail pour retrouver notre niveau de compétitivité. Nous espérions mieux à tout point de vue". On le sait, dans le passage des Michelin aux Bridgestone, Renault y a laissé des plumes. Plus que McLaren-Mercedes, par exemple. De quoi expliquer l'écart de plus d'une seconde au tour (et même 1''6 sur le meilleur tour) entre la R27 et la Ferrari ? Sans doute. Mais, selon nous, la paire de pilotes Renault risque de souffrir la comparaison sur l'ensemble de la saison par rapport à la paire de pilotes Ferrari et la paire de pilotes McLaren-Mercedes. En ce qui concerne le principal challenger de Ferrari, Alonso n'a plus rien à prouver quant à Lewis Hamilton, 3e de la course, il a fait une entrée tonitruante dans le grand bain de la F1. Auteur du 4e temps des essais, le jeune britannique commençait par réussir un magnifique départ, se retrouvant 3e à la sortie du premier virage. En course, il contenait son expérimenté équipier durant 42 tours, tout en prenant la tête de son premier Grand Prix durant quelques tours à la faveur des ravitaillements, pour finalement obtenir un fantastique premier podium. Du jamais vu depuis les débuts de Jacques Villeneuve en 1996 (2e en Australie) ! Un exploit qui, aussi, vient récompenser la confiance allouée par Ron Dennis, le patron de McLaren.


 Marc David   

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