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Constructeurs

Et si Sandouville déconstruisait ?

Publié le 17 avril 2013

Par La Rédaction
< 1 min de lecture
La CGT, qui avait lancé en janvier 2011 cette idée de déconstruire des véhicules à Sandouville pour pérenniser les emplois du site, vient de recevoir un appui inattendu.
La CGT, qui avait lancé en janvier 2011 cette idée de déconstruire des véhicules à Sandouville pour pérenniser les emplois du site, vient de recevoir un appui inattendu.

Cécile Duflot, la ministre de l'Egalité des territoires et du Logement, après avoir rencontré des représentants syndicaux, a déclaré : "C'est une vraie belle initiative des salariés pour faire vivre le site." Mais elle a ajouté "qu’il fallait maintenant  travailler sur la faisabilité du projet pour montrer qu'il n'est pas simplement expérimental".

Cette idée avait été imaginée par le syndicat CGT de l’usine de Seine-Maritime en janvier 2011 afin de contrer la baisse d’effectifs induite par une activité plus faible.

Le site de Sandouville, ouvert en 1964, emploie aujourd’hui plus de deux mille personnes. Lundi, à son entrée, eut lieu une distribution de tracts sur lesquels on pouvait lire : "Avec les techniques actuelles, on sait récupérer l'essentiel d'une vieille carcasse pour produire des matières de base réutilisables dans des véhicules neufs."

L'idée peut paraitre alléchante, mais en fait, elle va simplement déplacer le problème puisqu'une filière "déconstruction" existe déjà et que les constructeurs y sont impliqués. C'est par exemple le cas de Renault qui détient, avec Sita, la société Indra, spécialiste de la démolition et du recylage des véhicules grâce à un large réseau de démolisseurs . 

Victor Sedano

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