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Entretien avec Daniel Coppens, président du directoire du groupe Volkswagen France

Publié le 23 janvier 2004

Par Alexandre Guillet
3 min de lecture
"Les résultats du réseau ont été hétérogènes".Après deux années difficiles, Volkswagen devient modeste dans ses objectifs, mais veut repasser quoi qu'il arrive au-dessus des 6 % du marché VP grâce à la Golf. La marque mise également beaucoup sur le VUL. Le...
"Les résultats du réseau ont été hétérogènes".Après deux années difficiles, Volkswagen devient modeste dans ses objectifs, mais veut repasser quoi qu'il arrive au-dessus des 6 % du marché VP grâce à la Golf. La marque mise également beaucoup sur le VUL. Le...

...Journal de l'Automobile : Après un recul de 14 % en 2002, la marque Volkswagen a encore chuté de 13 % en 2003. Quelles sont, selon vous, les raisons principales de ce recul ?
Daniel Coppens : L'année 2003 a été marquée par la fin de vie de la Golf IV et un fort attentisme de la clientèle pour sa remplaçante. Par ailleurs, la Polo a souffert en début d'année et a nécessité un repositionnement tarifaire. Enfin, nous avons eu des problèmes d'approvisionnement sur le Touran.


J.A. : Quelle est la répartition de vos ventes en 2003 ?
D.C. : Elle est relativement stable par rapport à 2002. Nous avons réalisé 54 % de nos ventes auprès des particuliers, soit un point de mieux qu'en 2002 ; 23,7 % auprès des loueurs courte et longue durée (- 0,3 point) ; et nous détenons la première place des marques importées auprès des entreprises avec 8 908 VP, soit 7,5 % de nos ventes (- 0,1 point).


J.A. : Avez-vous réalisé des immatriculations sur parc ?
D.C. : Non, nous n'avons pas fait de zéro km, ce serait hypothéquer l'année 2004.

J.A. : Quelle a été la rentabilité du groupe Volkswagen France ? On parle d'une moyenne négative cette année pour le réseau Volkswagen. Qu'en est-il ?
D.C. : Nous n'avons pas encore clôturé les comptes de GVF. Je peux juste vous dire que l'on gagne de l'argent, moins qu'avant, mais on en gagne. En ce qui concerne le réseau, les résultats sont très hétérogènes. Certains ont supporté des investissements qui ont fortement grevé leurs résultats. Ce sera moins bon qu'en 2002, mais le résultat moyen reste positif.

J.A. : Vous prévoyez pour cette année de ne vendre que 10 000 véhicules de plus qu'en 2003. Cela semble modeste avec l'arrivée de la Golf ?
D.C. : Il y a encore beaucoup d'incertitudes sur ce que sera le marché en 2004. Nos prévisions de MTM, à 2,050 millions de VP, ont déjà été revues à la baisse, à 2,035 millions. Quoi qu'il arrive, nous souhaitons obtenir une part de marché VP pour la marque Volkswagen supérieure à 6 %.

J.A. : Vous ne souhaitez pas communiquer le détail de vos prévisions par modèle, mais pouvez-vous au moins confirmer les volumes qui ont été annoncés lors des présentations ?
D.C. : Nous maintenons notre objectif de vente de 50 000 Golf. En revanche, pour le Touran, nous tablons sur un volume compris entre 20 000 et 25 000 véhicules (NDLR : contre un volume de 30 000 annoncé lors de la présentation).

J.A. : Vous visez une progression de plus de 50 % de vos ventes d'utilitaires. Comment comptez-vous y parvenir ?
D.C. : Outre des ventes stables de Transporter et de LT, nous lançons le nouveau Caddy, le 25 mars prochain, et nous comptons en vendre 6 000 unités. Le réseau est encore en développement, mais nous disposons déjà d'un réseau de 29 distributeurs exclusifs Volkswagen Utilitaires et de 140 distributeurs Volkswagen VP qui se consacrent également aux VUL.


Propos recueillis par Xavier Champagne

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