Emissions polluantes : l'Acea en mission diplomatique
Alors que l'onde de choc du scandale Volkswagen est encore brutalement ressentie dans l'industrie automobile, l'Acea joue une partition difficile par rapport aux futures normes d'émissions et à l'entrée en vigueur des procédures RDE (pour Real Driving Emissions). Surtout que plusieurs Etats et certains partis politiques, écologistes en tête en France par exemple, ont joué les opportunistes en lançant ou relançant des campagnes de Diesel bashing.
"Nous comprenons tout à fait le besoin de mieux mesurer les émissions de NOx des véhicules Diesel, VL comme VUL, afin de mieux correspondre aux conditions de conduite réelles", indique ainsi Erik Jonnaert, secrétaire général de l'Acea, tout en ajoutant : "Cependant, il est important d'opter pour un mode opératoire qui permette aux constructeurs de planifier d'éventuels changements ou adaptations nécessaires, sans pour autant mettre en péril les technologies Diesel qui restent une incontournable pierre angulaire pour atteindre les futures normes relatives aux émissions de CO2".
L'Allemagne, affaiblie par l'affaire Volkswagen, le rapport de force dans le bras de fer entre les constructeurs et la Commission européenne a été modifié, et l'Acea est obligée d'en tenir compte. Dans un communiqué, l'Acea glisse tout de même que si certains moteurs Diesel devaient être retirés du marché, cela aurait des conséquences sur le choix du consommateur, les prix, mais aussi l'emploi dans l'ensemble du secteur automobile. Chacun ses armes et ses opportunismes...
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