Des marques chinoises dans les usines allemandes de Volkswagen ?
Le scénario ne relève plus du tabou. À l'occasion d'une conférence organisée par le média allemand Die Welt, Oliver Blume, président du groupe Volkswagen, a reconnu avoir discuté de l'avenir des usines domestiques avec certains de ses partenaires chinois.
Un possible investissement de constructeurs chinois qui rimerait alors avec une implantation dans les infrastructures. Ce qui n'aurait rien de surprenant pour ceux qui avancent que ces nouveaux acteurs de l'industrie automobile mondiale chercheraient des capacités de production sur le Vieux Continent.
"Nous avons des partenariats étroits en Chine et, bien sûr, il y a eu des conversations, mais aucune décision concrète", a déclaré Oliver Blume à l'agence Reuters, lorsqu'il lui a été demandé s'il envisagerait de vendre une usine allemande à un investisseur chinois.
Quatre options potentielles
Le constructeur allemand, dont les résultats commerciaux ont été décevants en 2024, a des intérêts dans trois coentreprises chinoises, à savoir SAIC, FAW et JAC. Volkswagen a aussi des parts dans XPeng, la marque qui parvient à convaincre des concessionnaires français. Le choix devrait donc se réduire à cette liste de quatre options.
Volkswagen explore d'autres pistes pour ses usines de Dresde (340 salariés) et d'Osnabrück (2 300 collaborateurs). La stratégie relève dans ces deux sites d'une campagne de réduction des coûts pour assurer le maintien d'une activité sur le sol allemand. (avec Reuters)
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