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Constructeurs

Dernière tentative européenne pour désamorcer le conflit commercial avec les Etats-Unis

Publié le 18 juillet 2018

Par Catherine Leroy
2 min de lecture
Le 25 juillet 2018, Jean-Claude Juncker rencontrera le président américain Donald Trump, afin de réduire les tensions commerciales entre l'Union européenne et les Etats-Unis. En jeu ? L'abandon des 25 % de taxes réclamées par les USA pour les importations de voitures neuves.
Jean-Claude Juncker, président de la Commission européenne, doit rencontrer Donald Trump le 25 juillet 2018 pour apaiser les tensions commerciales entre l'Union européenne et les Etats-Unis.

 

La rencontre de la dernière chance entre l'Union européenne et les Etats-Unis est prévue pour le mercredi 25 juillet 2018. L'objectif annoncé par Jean-Claude Juncker, président de la Commission européenne, est clair : désamorcer le conflit commercial entre les deux parties afin de construire des relations économiques saines sans menace des droits de douane que souhaite imposer Donald Trump aux constructeurs automobiles européens.

 

Selon une récente étude publiée par Euler Hermes, cette menace d'augmenter de 25 % les importations de voitures neuves européennes sur le sol américain priverait l'industrie automobile européenne d'un potentiel de 10 milliards d'euros de chiffre d'affaires.

 

En attendant, les constructeurs européens cherchent d'ores et déjà des échappatoires, comme l'a indiqué récemment PSA. "Les taxes douanières auraient un impact sur le calendrier de notre retour sur le marché américain", a précisé Larry Dominique, patron du groupe en Amérique du Nord. Mais le dirigeant indique cependant qu'un nouveau traité de libre-échange entre le Canada et l'Union européenne pourrait inciter PSA à effectuer son retour sur le sol américain du côté d'Ottawa.

 

L'Union européenne impose actuellement 10 % de droits de douane aux véhicules importés des Etats-Unis, pendant que ces derniers taxent à 2,5 % des importations de voitures et à 25 % celles des camionnettes et pick-up. Face à l'annonce de Donald Trump d'uniformiser les droits à 25 % sur l'ensemble des voitures, la chancelière allemande, Angela Merkel, s'est dite prête à négocier une baisse généralisée des droits de douane. Une proposition que trouve risquée Luc Chatel, président de la PFA.

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