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Constructeurs

Début d’année difficile pour Renault

Publié le 25 avril 2013

Par Romain Baly
2 min de lecture
Dans un contexte européen plus défavorable que prévu, le constructeur au losange voit ses ventes reculer de près de 5% lors du premier trimestre, mais refuse de modifier ses objectifs annuels.

L’Europe, la crise et l’automobile, voilà un triptyque cité à maintes reprises ces derniers mois. Le premier trimestre 2013 n’y échappe pas. Renault non plus d’ailleurs. Avec 608455 véhicules vendus dans le monde, le constructeur au losange recule de 4,7% par rapport au T1 2013. La faute à un contexte européen encore plus défavorable que prévu. Estimée à 10%, la baisse a atteint 11,6% sur le Vieux Continent. Conséquence logique, le recul des immatriculations engendre celui du chiffre d’affaires qui, avec 8,27 milliards d’euros dégagés, baisse de 11,8%.

Passé le cap européen, la situation n’est guère meilleure. Sur le continent américain, les ventes de Renault reculent de 8% au premier trimestre, dont plus de 18% sur le seul marché brésilien alors que l'argentin progresse timidement (+1,4%). Dans la Région Asie-Pacifique, le groupe progresse de 3,8 points, bien aidé par les résultats du Duster en Inde, qui permettent au constructeur de gagner 2,2% de part de marché (à 2,4%) dans ce pays. Enfin, en Russie, son second marché mondial, Renault continue sa progression et gagne 1,4 point de PDM, à 7,8%.

Face à ce bilan, la direction du constructeur a refusé de modifier ses prévisions annuelles à la baisse. Celle-ci mise beaucoup sur ses modèles à venir (Captur, Clio Estate, nouvelle Logan) ou sur ceux sortis à la fin de l’année 2012, qui ont déjà trouvé leur public (Clio IV et nouvelle Sandero).

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