Cote d'alerte pour Stellantis qui dévisse aux États-Unis
Gros coup de frein pour Stellantis aux États-Unis. Sur un marché en hausse de 5,6 % au premier trimestre (d'après les estimations du cabinet Cox cité par l'AFP), le groupe automobile franco-italien recule de près de 10 % avec 332 540 ventes.
C'est la marque RAM qui accuse la plus forte baisse (-26 %) suivi de Dodge (-16%). Jeep parvient à rester dans le vert (+2 %). Chrysler progresse de 9 %, mais compte tenu des volumes (moins de 35 000 immatriculations), sa performance ne suffit pas à pallier la baisse des autres marques. Celle-ci est d'autant plus spectaculaire que son principal concurrent, le groupe Ford s'inscrit en hausse de 7 % avec 508 000 ventes.
Huit modèles électriques attendus cette année
Chez Stellantis, un porte-parole défend une année 2024 qui n'a pas encore tout à fait démarré dans les concessions, puisque de nouveaux modèles sont en cours de déploiement notamment sur l'électrique. Stellantis espère surfer sur la forte dynamique des électriques dont les ventes ont augmenté de 86 % sur le trimestre mais dont les volumes sont encore très confidentiels (21 000 unités) à l'échelle du marché américain.
Ainsi, Ram est en train d'installer son Ram 1500, son premier pick-up électrique. Fiat lance actuellement sa Fiat 500e. De son côté, Jeep lancera au deuxième trimestre sa première voiture électrique sur le marché américain avec le Wagoneer S. Stellantis a annoncé pas moins de huit modèles électriques cette année.
En termes de volumes, Jeep reste la première marque du groupe aux États-Unis avec 157 000 ventes depuis le début de l'année. Ram a vendu 95 000 de ses pick-up et fourgonnettes. Dodge est à 43 000 unités. Alfa Romeo et Fiat sont en queue avec respectivement 2 300 et 154 unités.
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