Citroën : la région au-dessus de la moyenne
Chez Citroën, l'activité lyonnaise rentre sous le coup des décisions prises par la direction régionale du Sud-Est. Une portion de la France dirigée par Vincent Girerd qui représente 61 points de vente, dont 11 succursales, 400 réparateurs agréés et 200 centres Eurorepar, . En 2009, le potentiel est évalué à 70 000 VN et 30 000 VO, en progression de 14 % pour le VP et en recul de 10 % sur le VU.
A l'ouverture des portes du salon, le responsable a fixé très haute la barre des objectifs, à 250 prises de commande minimum. Se plaçant ainsi 50 unités au-dessus du précédent score, qui avait établi un record à cette occasion.
Par rapport à la moyenne nationale, la région Rhône-Alpes se veut "un peu plus favorable" à la vente de VP, "mais la pénétration du segment B dans le mix reste en ligne avec 50 à 52 %, rapporte le directeur régional. Dans le sud, nous nous situons même entre 60 et 65 %".
Sur le marché national, la région de Vincent Girerd se comporte relativement bien, déjà vis-à-vis de ses confrères au sein de la marque, mais aussi quand on le compare à la tendance générale. A fin août, en immatriculations VP, alors que le réseau national enregistrait une croissance de 9 %, la DR de Citroën terminait en hausse de 11 %. Elle accusait une perte de 22,3 % sur le segment des véhicules utilitaires, lorsque Citroën France était à - 24,5 %. Tous constructeurs réunis, en VP, le marché national progressait sur la même période de 1,07 %, la DR Citroën de 7 %. En VU, la France concédait 23 % par rapport à l'année précédente, Vincent Girerd dit avoir perdu 19 % de volume. Une bonne dynamique qui devait se poursuivre le mois dernier, puisque le seul jour du 1er octobre, 500 prises de commande ont été enregistrées par les équipes commerciales régionales.
6 500 VO à "mettre à la bonne valeur"
"Le VO a fortement été affecté", déplore le directeur. Les parts de marché en termes de commandes ont chuté cet été et se sont maintenues faiblement en septembre, à l'échelle nationale, tandis que la DR Sud-Est gagnait 18 %.
Dans un tel contexte, le niveau de stock ne subit pas trop d'inflation, "il n'est pas alarmant", insiste Vincent Girerd. Il compte 6 500 produits qui affichent une rotation moyenne de 64 jours. "La vraie problématique aujourd'hui est de mettre le stock à la bonne valeur", note-t-il. Enfin, le directeur constate une évolution du mix clientèle, qui tourne à l'avantage des particuliers. Ces derniers pèsent désormais 62 % dans la balance.
Photo : Vincent Girerd, directeur de région.
Sur le même sujet
Laisser un commentaire
Vous devez vous connecter pour publier un commentaire.