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Constructeurs

Changement climatique : Toyota, Honda et Nissan sont les plus exposés aux risques naturels

Publié le 26 août 2022

Par Gredy Raffin
2 min de lecture
Une récente étude sur les principaux constructeurs automobiles mondiaux a été réalisée par l'ONG environnementale Greenpeace. D'après elle, les trois constructeurs japonais sont les plus exposés aux risques associés au changement climatique.
L'étude de Greenpeace se concentre sur les risques naturels menaçant les usines des constructeurs.

Qui sont les constructeurs les plus enclins à subir les effets du changement climatique ? D'après les résultats d'une étude de l'ONG environnementale Greenpeace, publiée le vendredi 26 août 2022, les regards doivent se tourner vers le Japon et ses trois représentants majeurs, Toyota, Honda et Nissan.

 

D'après le bilan établi, Toyota figure en tête du classement car plus de 90 % de ses sites de production se trouvent être très exposés à au moins un risque physique résultant du réchauffement climatique tels que des inondations, des ouragans/typhons, des températures caniculaires, des feux de forêt ou encore des vagues de sécheresse.

 

Pour mémoire, l'étude de Greenpeace se fonde sur des données obtenues auprès de Moody's ESG Solutions. Et d'après ce référentiel, Honda et Nissan arrivent respectivement en 2e et 3e position, suivis par l'américain General Motors, le sud-coréen Hyundai puis l'américain Ford.

 

Les constructeurs européens que sont Daimler, Stellantis, Renault et Volkswagen ressortent comme les moins exposés du top 10 automobile mondial.

 

La surexposition des constructeurs nippons aux risques climatiques n'est pas vraiment une surprise dans la mesure où ils comptent beaucoup d'usines au Japon, où les typhons sont fréquents. Autre exemple, au mois d'août, Toyota et Honda ont dû suspendre leur production dans certaines provinces chinoises à cause de températures caniculaires dans le pays entraînant des pénuries d'électricité.

 

A lire aussi : Pour préserver ses intérêts, Toyota sort Hino de la coentreprise CJPT

 

Dans son rapport, Greenpeace insiste en particulier sur le cas du groupe Toyota, qui devrait être plus transparent sur les risques climatiques auxquels ses usines sont confrontées dans le monde et "prendre des mesures plus agressives pour réduire ses émissions de carbone", selon l'ONG.

 

"Toyota a une solide expérience" en matière de gestion de ses opérations dans le cas de désastres liés au changement climatique, aux séismes et aux incendies, a réagi sans tarder le premier constructeur mondial, dans un courriel transmis à l'agence AFP.

 

"Comme il est impossible de prédire exactement quand, où, et quel type de catastrophe va se produire dans chaque pays et région", Toyota estime qu'il est "plus important" de créer un système global à l'échelle du groupe pour minimiser les dommages et coopérer le plus en amont possible avec ses fournisseurs, "plutôt que de dévoiler le niveau de risque" climatique dans chaque pays où il est implanté.

(Avec AFP)

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