C'est le moment d'acheter des VN
Plate-forme servant d'intermédiaire entre acheteurs et vendeurs, le site Kidioui.fr vient de publier son dernier baromètre du marché automobile. Selon celui-ci, le prix moyen d'un véhicule neuf a progressé de 1,1% lors des trois derniers mois, s'établissant à présent à 20682€. Une tendance suivie de manière très aléatoire chez les constructeurs tricolores. Ainsi, en un an, le prix moyen d'un modèle Peugeot a augmenté d'environ 1000€ et se chiffre à présent à 21259€ (+4,6%).
Peugeot monte en gamme
A l'inverse, le ticket moyen chez Citroën diminue sensiblement et s'établit à présent à 18590€ contre 19347€ au premier trimestre 2014 (-3,9%). Un chiffre encore plus élevé accompagne le bilan de Renault dont le prix moyen baisse de 4,4%, à hauteur de 17321€ contre 18123€ il y a un. Une tendance qu'il convient toutefois de relativiser, la marque au losange profitant, à l'inverse de ses deux homologues de PSA, des tarifs "low cost" de Dacia.
Cette hausse globale du marché n'influe cependant pas réellement sur les ventes, comme le souligne Kidioui : "Les mauvaises périodes passées ont laissé sur les bras des vendeurs des stocks importants qu'il faut maintenant écouler à l'aide de remises battant tous les records." Celles-ci atteignent ainsi en moyenne 23,5% du prix initial du véhicule (+1,4%). Là encore, les marques tricolores appliquent une stratégie très variable.
33% de remise chez Renault !
Peugeot et Citroën tentent ainsi de reconstruire les marges de leurs réseaux avec une remise moyenne respective en recul de 14,1% et de 6,9%, alors que Renault voit la sienne augmenter de 10,4% pour un niveau hallucinant de 32,8%. Et si les concessionnaires vont se montrer de moins en moins généreux dans les prochains mois, la plate-forme note que les mandataires vont poursuivre leurs déstockages avec une remise moyenne qui s'élève chez eux à 24%.
Dernier élément relevé par ce baromètre, le taux d'émission de CO2 continue quant à lui de baisser. Au premier trimestre 2015, il atteint 120g/km (-2,44%) alors que les mesures déjà appliquées ou à venir contre la pollution portent leurs fruits. Particulièrement visés par celles-ci, les modèles diesel voient leurs ventes reculer de 14,2% et représentent sur les trois derniers mois 60% des ventes totales, contre 36,6% pour les essence et 3,7% pour les véhicules électriques.
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