[CES 2019] Le Pôle Mov'eo projette une fusion avec les Aria Paris et Normandie
L'information doit tomber dans quelques jours : le Pôle Mov'eo sera reconduit dans sa mission d'intérêt public par les responsables du gouvernement, ouvrant ainsi la quatrième ère de son histoire. En attendant cette confirmation dont il ne doute plus, Marc Charlet, le directeur général du Pôle Mov'eo pose les jalons des projets inscrits dans le plan de développement. Et l'une des premières concrétisations sera très certainement le rapprochement du pôle de compétitivité avec les associations régionales de l'industrie automobile (Aria) de Paris et de Normandie, le tout sous forme de fusion, a-t-il confié au Journal de l'Automobile.
Ce projet nourrit l'ambition de Marc Charlet de "faire de la vallée de la Seine un lieu d'attractivité international", sur fond de mise en place du projet EVRA, qui vise à expérimenter des véhicules routiers autonomes, en vue d'une commercialisation en 2022. Pour mémoire, les Aria sont rattachées à la PFA Filière Automobile et ont pour mission de fédérer les acteurs régionaux.
L'autre concrétisation prévue au programme concerne la révision du mode de fonctionnement pour la gestion des projets collaboratifs. Le Pole Mov'eo espère gagner en flexibilité et en fluidité. Ce qui servira les intérêts du domaine d'activité stratégique qui migrera vers une logique de développement par champ, au rang desquels Marc Charlet recense l'électrification et l'allègement, la mobilité connectée et autonome, les nouvelles mobilités et les services associés, et enfin l'excellence industrielle (usine du futur).
L'axe Mobility Valley
Le Pôle Mov'eo a rapporté tous ces éléments dans son dossier de candidature, déposé en 2018. Celui pour lequel les cadres espèrent une réponse favorable. Un axe stratégique baptisé Mobility Valley, en référence à la Vallée de la Seine, où Marc Charlet et ses équipes entendent concevoir et produire les innovations avec la contribution des forces locales, dont les équipementiers, des start-up, des académiciens et des territoires volontaires.
Pour mémoire, le groupement ADAS réunit désormais 15 membres, dont Milla, le constructeur de navettes autonomes fraichement débarqué sur le marché. En 2018, ce seul groupe a enregistré un chiffre d'affaires de 1 million d'euros. "Durant l'année nous avons accompli un énorme travail d'élaboration des fiches-produit, se félicite Marc Charlet. Nous pouvons donc désormais réfléchir aux moyens à mettre en œuvre pour monter en volume". Le groupement ne cache pas ses objectifs. Il vise les 2 millions d'euros, au moins à fin 2020.
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