BYD et Uber signent un partenariat en France
Uber vient de signer un partenariat avec BYD pour réduire les coûts d’acquisition des véhicules électriques pour ses chauffeurs VTC et accélérer leur adoption sur sa plateforme. Ce partenariat s'inscrit dans le cadre de son Plan pour la mobilité électrique qui permettra à 3 000 chauffeurs de passer à cette motorisation en 2025.
Pour atteindre cet objectif, Uber a débloqué une nouvelle enveloppe d'aides estimée à huit millions d’euros. Cette initiative s’ajoute à une dizaine de partenaires du secteur automobile comme Renault-Nissan, Stellantis, Tesla ou Hertz qui sont disponibles pour les chauffeurs VTC.
Au niveau international, Uber et BYD ont annoncé l’été dernier un partenariat au niveau mondial en vue d’intégrer 100 000 nouveaux véhicules électriques BYD à la plateforme VTC.
Des tarifs sur des Seal ou des Atto 3
Bien que les chauffeurs VTC passent à l’électrique cinq fois plus vite que les particuliers, le prix des véhicules électriques reste le principal obstacle à la transition. Ainsi, grâce à ce nouveau partenariat, un chauffeur VTC éligible pourra acquérir la BYD Seal ou l'Atto 3 "à un prix accessible", indique le constructeur.
L’objectif est ainsi de réduire le surcoût estimé de 15 000 euros entre un véhicule hybride de seconde main (autour de 20 000 euros), encore largement plébiscité par les chauffeurs, et le coût d’un véhicule électrique neuf (plus de 40 000 euros en moyenne).
"Lorsqu’un chauffeur transitionne vers un véhicule électrique, cela génère un impact positif en termes de réduction des émissions jusqu’à quatre fois supérieur à celui d’un particulier, simplement parce qu’il passe plus de temps sur la route", souligne Laureline Serieys, general manager d’Uber en France.
Pour rappel, Uber indique qu'en France, 16 % des kilomètres parcourus sur la plateforme au troisième trimestre 2024 l’ont été par des chauffeurs utilisant des véhicules électriques, un taux deux fois plus élevé qu’au sein du parc automobile français. Uber se présente comme la première plateforme de transport à la demande électrique en France et dans le monde.
Le diesel en berne
"En parallèle, grâce à un plan progressif entamé en 2021, Uber sort du diesel. Ce n’était plus que 7 % de kilomètres parcourus par des véhicules diesel au troisième trimestre sur la plateforme, soit sept fois moins que la population française", poursuit le VTCiste.
Mais encore faut-il donner la possibilité aux chauffeurs de pouvoir recharger leurs véhicules. En 2024, Uber a conclu deux partenariats dédiés aux chauffeurs vivant tant en habitat individuel que collectif avec ChargeMap et ChargeGuru.
Une aide pour la recharge
Les chauffeurs éligibles faisant l’acquisition ou la location d’un véhicule 100 % électrique pouvaient, au choix, bénéficier de la mise à disposition d’une carte de recharge dotée d’un crédit mensuel de 250 euros pendant un an avec Chargemap ou de l’installation gratuite d’une borne de recharge à domicile par ChargeGuru.
Six mois plus tard, près de 2 500 chauffeurs ont pu bénéficier de cette aide pour la recharge. Pour 70 % d’entre eux, cela a été un vecteur d’accélération dans leur transition.
Face à ce succès, Uber va renforcer à nouveau ces deux partenariats, à destination des nouveaux chauffeurs VTC passant à l’électrique et pour ceux roulant déjà en électrique, et débloque une enveloppe supplémentaire de sept millions d’euros pour proposer une offre de recharge à près de 6 000 chauffeurs.
Sur le même sujet
Laisser un commentaire
Vous devez vous connecter pour publier un commentaire.