BMW toujours sur le trône

BMW a déjoué les pronostics. A la faveur de volumes de ventes record tous les mois, en automobile comme en motocycle, le groupe a bouclé le troisième trimestre dans de meilleures conditions que celles anticipées par les experts. Entre juillet et septembre, il a engrangé un bénéfice net de 1,33 milliard d'euros, soit une somme en hausse de 3,2%, par rapport à 2012. Une performance allant à l'encontre des prévisions du consensus réalisé par l'agence Dow Jones Newswires, qui tablaient sur un recul de 9%, à 1,16 milliard d'euros.

Dans la même veine, alors que les analystes s'attendaient à un tassement de 9%, à 1,8 milliard d'euros, le bénéfice d'exploitation (Ebit) a contrôlé ses pertes pour s'établir à 1,928 milliard d'euros, soit -3,7% par rapport à l'an passé. Tenant à apporter une explication logique à cette perte, BMW a souligné "des investissements plus importants dans l'innovation, des coûts de personnel en hausse et une concurrence accrue". Le groupe emploie 109871 personnes, soit 5% de plus qu'en 2012.

Quand bien même les volumes du groupe BMW sont en progression, le chiffre d'affaires connaît une baisse 0,4%. La faute à une activité motocycle qui gagne 5,4% en volume (28213 unités), mais dévisse de 9,5%, à 324 millions d'euros, que l'automobile, sur une bonne dynamique lors du trimestre (+10,7% en volume, à 481657 unités) ne parvient pas à compenser avec un chiffre d'affaires stable de 17,19 milliards d'euros (+0,1%). Les produits financiers ont quant à eux rapporté 4,99 milliards d'euros, en hausse de 1,6%.

Au cours du  trimestre, la branche automobile du groupe a livré 405350 BMW (+11,7%), 75482 Mini (+5,8%) et 825 Rolls-Royce (+13,6%). Ainsi, c'est en toute confiance que BMW a confirmé ses prévisions pour l'année 2013, à savoir une hausse des ventes d'au moins de 10% par rapport à 2012, et un bénéfice avant impôts "du même ordre" que celui de 2012. A la fin du troisième trimestre, cette ligne du bilan fait état d'une stabilité, à 1,989 milliard (+0,1%).

Le groupe BMW a aussi rappelé qu'il visait une marge opérationnelle comprise entre 8 et 10% dans sa division automobile. Sur les neuf premiers mois de l'année, cette mesure de sa rentabilité s'établit à 9,5%.