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Constructeurs

Alonso taille patron

Publié le 17 mars 2006

Par Marc David
3 min de lecture
A l'issue d'une course palpitante, le Champion du monde a marqué son territoire face à une concurrence qui s'annonce rude. "Honnêtement, lorsque l'on repense à la position qui était la nôtre l'an dernier, et aussi à ce qui s'est passé cet hiver durant les tests, si...
A l'issue d'une course palpitante, le Champion du monde a marqué son territoire face à une concurrence qui s'annonce rude. "Honnêtement, lorsque l'on repense à la position qui était la nôtre l'an dernier, et aussi à ce qui s'est passé cet hiver durant les tests, si...

...quelqu'un nous avait prédit une deuxième place ici, nous aurions signé tout de suite". Absent du podium depuis le Grand Prix de Hongrie 2005, Michael Schumacher savoure sa 2e place acquise de haute lutte. La veille déjà, il avait montré ses prétentions. En effet, plus que le fait d'avoir signé sa 65e pole position en 1'31''431, exploit qui lui a permis d'égaler le record du regretté Ayrton Senna (la comparaison s'arrêtant là, tant les données sont différentes), c'est bien le niveau de compétitivité retrouvé de sa Ferrari qui satisfaisait le plus l'allemand. D'ailleurs, celui-ci déclarait : "Je savais bien que nous avions progressé, je pensais même pouvoir revenir au contact des meilleurs, mais je n'aurais pas misé sur la pole". Pour le septuple Champion du monde, la course s'est jouée dans le 40e tour. Explication. Le leader de la Scuderia effectue son 2e ravitaillement au 36e tour, soit trois tours avant Fernando Alonso. Sachant que tout allait se jouer au stand, ce dernier cravache sur la piste. Il stoppe comme prévu au 39e tour, passe 7''7 arrêté à son stand (contre 8''7 pour Schumacher), et reprend la piste au moment où Schumacher arrive lancé ! La passe d'armes (correcte) au premier virage est de toute beauté, l'espagnol garde le dernier mot avec une belle autorité et s'assure la victoire. En effet, même si l'écart avec la Ferrari de l'allemand (qui tentera une ultime attaque en bout de ligne droite) ne culmina jamais à plus de 2''009, le champion du monde en titre tint bon. "J'ai dû lutter pour obtenir cette victoire et je voudrais la dédier aux mécaniciens et à l'écurie, pour m'avoir donné des arrêts aux stands et pour avoir choisi la bonne stratégie", déclarait-il après la cérémonie du podium. Un podium complété par Kimi Räikkönen, à nouveau auteur d'une fantastique remontée. Parti du 22e et dernier rang de la grille suite à une rupture de suspension sur sa McLaren-Mercedes dès le premier tour lancé de la séance qualificative du samedi, le finlandais a remonté un à un ses adversaires pour échouer à un peu plus de 19'' du vainqueur. En retenant également la 4e place de Jenson Button sur sa Honda, il est aisé de constater que les quatre équipes favorites de ce début de saison ont fait main basse sur ce premier Grand Prix. Beaucoup de travail en perspective pour Toyota, notamment, complètement passée à côté à Bahreïn. Respectivement 14e et 16e, Ralf Schumacher et Jarno Trulli ont été en proie à un manque d'adhérence chronique de leur TF106. Enfin, mention très bien au jeune débutant Nico Rosberg, 7e au volant de sa Williams-Cosworth. Bon sang ne saurait mentir.


M.D.

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